NADJ JOSEF (1957- )
De la danse aux arts plastiques
Josef Nadj se passionne également pour la sculpture, le dessin et la photographie. En novembre 1996, dans le prolongement des Commentaires d'Habacuc, il inaugure sa première exposition : Installations (Carré Saint-Vincent, Orléans). Celle-ci rassemble une série de sculptures sur le thème du temps, ouvrant une réflexion sur l'ensemble de son travail chorégraphique. En janvier 2000, il réitère l'expérience avec Miniatures : ses cinquante-deux dessins à l'encre de Chine, sortes d'esquisses semblables à un journal intime, sont inspirées, comme Les Philosophes, par l'œuvre de Bruno Schulz. En juin 2003, ce sont trente photographies qui sont montrées pour la première fois lors de la Nuit hongroise organisée par le Volcan, scène nationale du Havre. Depuis, celles-ci font l’objet de plusieurs expositions, notamment au festival d'Avignon (juillet 2010), à la biennale d'art visuel à Pančevo en Serbie (septembre-octobre 2010), ou encore au musée des Beaux-Arts d’Orléans (2013-2014). De même, les dessins de Josef Nadj, réunis dans une exposition intitulée Les Corbeaux, ont été présentés à Leipzig (Allemagne), dans la galerie Irrgang, dans le cadre du festival Euro-Scene (2008), au Théâtre d'Orléans (2009), au festival Paris-Quartier d'été (juillet 2009) et au festival Mimos de Périgueux (2014).
Les spectacles de Josef Nadj ont été distingués à de nombreuses reprises. Pour autant, le chorégraphe reste ce voyageur de l'instant, ce poète de l'imprévisible qui nous entraîne dans un labyrinthe énigmatique où se confondent les sens et la mémoire.
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Agnès IZRINE : écrivaine, journaliste dans le domaine de la danse
Classification