LATINE LANGUE
Articles
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LATINES (LANGUE ET LITTÉRATURE) - La langue
- Écrit par Jacques PERRET
- 2 737 mots
La langue latine, liée à une civilisation qui a tenu beaucoup de place dans l'histoire, mère des langues romanes, éducatrice de toutes celles de l'Europe, doit aussi être étudiée en elle-même, dans ses caractères spécifiques. Elle a fait de ce point de vue l'objet d'études nombreuses, mais qui se...
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ABLATIF ABSOLU
- Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
- 90 mots
En grammaire latine, on désigne ainsi une façon de subordonner une détermination circonstancielle de valeur logique diverse (cause, condition, temps, concession, etc.). L'énoncé de base y est alors transformé en un couple de syntagmes (nominal et prédicatif), porteur des marques flexionnelles de l'...
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ALPHABET
- Écrit par Encyclopædia Universalis et Gilbert LAFFORGUE
- 3 437 mots
- 3 médias
...er millénaire avant notre ère : vénète, messapienne, sicule et picénienne (ve s.), osque (ive s.), ombrienne et rhète (iiie s.), sans parler de l'alphabet latin, attesté dès la fin du viie siècle avant J.-C. (fibule de Préneste) et qui, répandu par les Romains, va conquérir le monde méditerranéen.... -
CAS, grammaire
- Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
- 203 mots
Dans les langues flexionnelles, chacune des marques morphologiques, dont l'ensemble est appelé flexion, et qu'on assigne à toute catégorie grammaticale faisant partie du syntagme nominal ou le représentant. Ce phénomène constitue le caractère formel et repérable de la rection...
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DAMASE Ier saint (304 env.-384) pape (366-384)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 558 mots
Pape d'origine espagnole, Damase est né vers 304 à Rome, et mort le 11 décembre 384 dans cette même ville. Il occupe une charge de diacre sous le règne de son prédécesseur, le pape Libère (352-366), et accompagne celui-ci en exil lorsque l'empereur Constance II le déporte de Rome pour son refus...
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DATIF
- Écrit par Robert SCTRICK
- 179 mots
Dans le système de déclinaison des langues flexionnelles, le datif est un des cas masqués ; ce mot créé pour les grammairiens anciens (du latin dare : « donner ») rappelle par son origine une des valeurs essentielles du cas, mais non la seule. Comme actant du procès, le groupe au datif...
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DICTIONNAIRE
- Écrit par Bernard QUEMADA
- 7 965 mots
- 1 média
Dès les vie et viie siècles se développent les gloses, marginales ou interlinéaires, portées sur les manuscrits pour expliciter,en latin plus simple ou en langue vernaculaire, les mots difficiles ou rares. Réunies en listes approximativement alphabétisées, présentées à la suite ou indépendamment... -
ÉCRITURE (notions de base)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 598 mots
- 7 médias
L’alphabet latin, inventé à partir du viie siècle avant J.-C., dérive à la fois des alphabets grec et étrusque. Constitué au ier siècle de notre ère, cet alphabet, constitué de vingt-trois lettres, est imposé à l’Occident antique par la prédominance de l’Empire romain. En Asie, Coréens et... -
ÉPIGRAPHIE
- Écrit par Raymond BLOCH , Encyclopædia Universalis et Jean POUILLOUX
- 7 232 mots
Lalecture des inscriptions latines, rédigées en un langage familier au chercheur, présente rarement de graves difficultés. Elles sont cependant caractérisées par une rédaction brève et concise, et il arrive très souvent que seule la lettre initiale du mot soit gravée. Il faut s'habituer à de semblables... -
ESPAGNE (Arts et culture) - La langue
- Écrit par Bernard POTTIER
- 5 307 mots
- 2 médias
Les Latins arrivent en Espagne en 218 avant J.-C., et la conquête dure deux siècles.La langue importée est en premier lieu celle des soldats, pleine de régionalismes et d'archaïsmes. Ainsi se forme un latin vulgaire hispanique, qui avait déjà intégré par ailleurs un certain nombre de mots d'origine... -
ÉTYMOLOGIE
- Écrit par Paul ZUMTHOR
- 5 412 mots
...constituèrent, dès le début de ces études, un domaine d'application privilégié. Des progrès méthodologiques continus s'y marquèrent jusque vers 1920. Considérant d'abord presque exclusivement la souche latine, les étymologistes étendirent leurs investigations aux types de mots dits onomatopéiques (... -
FRANCE (Arts et culture) - La langue française
- Écrit par Gérald ANTOINE , Jean-Claude CHEVALIER , Loïc DEPECKER et Françoise HELGORSKY
- 15 704 mots
- 2 médias
L'histoire du français, langue romane, commence au latin, non pas au latin classique mais au latin « vulgaire » ou « populaire » ou encore « roman commun » : on appelle ainsi ce que l'on suppose avoir été la langue parlée dans la partie occidentale de l'Empire romain. De l'ancienne langue celtique... -
GAULOISE LANGUE
- Écrit par Pierre-Yves LAMBERT
- 634 mots
Au moment de la conquête romaine, la langue celtique qui était parlée en Gaule cisalpine et transalpine est le gaulois. C'est l'un des témoins connus du « celtique continental », avec le celtibère et le lépontique.
Tandis que les différents rameaux du celtique insulaire sont...
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GÉNITIF, grammaire
- Écrit par Robert SCTRICK
- 229 mots
Cas de la flexion dont le nom provient du fait qu'il permet d'identifier de façon certaine (casus genitivus, cas qui engendre) la base morphologique du thème. Le génitif est donc le seul cas à ne pas englober sous sa dénomination l'indication des fonctions syntaxiques qu'il assume par...
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GRAMMAIRES (HISTOIRE DES) - Les grammairiens latins
- Écrit par Marc BARATIN
- 1 548 mots
Commeenseignement, la grammaire conserve ses traits originels : lecture expressive et écriture, explication des mots, interprétation des textes, etc., ce qui donne lieu dès l'époque républicaine à de nombreuses monographies et commentaires de textes. Il n'en reste, au plus, que de courts fragments.... -
GRAMMAIRES (HISTOIRE DES) - Du Moyen Âge à la période contemporaine
- Écrit par Jean-Claude CHEVALIER , Encyclopædia Universalis et Jean STÉFANINI
- 4 800 mots
...administrations royale ou pontificale, raniment la tradition italienne d'une grammaire à but pratique (ars dictandi), appuyée sur la rhétorique et fondée sur l'usage des classiques latins. Idéal que symbolisent les Elegantiae (1444) de Laurent Valla et qui tue le latin vivant des universitaires, théologiens... -
RENAISSANCE
- Écrit par Eugenio BATTISTI , Jacques CHOMARAT , Jean-Claude MARGOLIN et Jean MEYER
- 31 101 mots
- 21 médias
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GRIMAL PIERRE (1912-1996)
- Écrit par Alain MICHEL
- 812 mots
Né en 1912 à Paris, Pierre Grimal fut élève de l'École normale supérieure, puis membre de l'École française de Rome. Après la guerre, il enseigna dans les universités de Caen et de Bordeaux. En 1952, il devenait professeur de langue et littérature latines à la Sorbonne. En 1975,...
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MOYEN ÂGE - L'affirmation des langues vulgaires
- Écrit par Emmanuèle BAUMGARTNER
- 2 534 mots
La langue latine a longtemps constitué, dans l'Europe médiévale, le principal vecteur du savoir et de la culture. Cependant, à l'initiative des écrivains et du public des cours, on voit se développer du ixe au xiie siècle un usage littéraire des « langues vulgaires », dialectes et parlers...
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INDO-EUROPÉEN
- Écrit par Guy JUCQUOIS
- 7 933 mots
- 1 média
...exception faite du gaulois, du lépontique et du celtibère, mal connus d'ailleurs, ne sont accessibles qu'assez tardivement et manifestent une forte influence latine qui apparaît clairement dans le lexique des langues brittoniques. Enfin, les langues celtiques montrent plusieurs particularités linguistiques... -
ITALIE - Langue et littérature
- Écrit par Dominique FERNANDEZ , Angélique LEVI , Davide LUGLIO et Jean-Paul MANGANARO
- 28 416 mots
- 20 médias
...l'avènement des principautés de la Renaissance. Tandis qu'au temps des Communes la langue utilisée pour écrire était vraiment la langue du peuple, les professionnels de la littérature que furent les humanistes auraient imposé un retour au latin et à la langue « cultivée », expression de la caste...
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