Le Sacre du printemps, STRAVINSKI (Igor)
Esthétique - Archaïsme et modernité
Le Sacre du printemps occupe une position particulière en ce début du xxe siècle: par son abandon du lyrisme, il signe la fin du romantisme. Mais ce qui caractérise véritablement cette œuvre, et qui l'oppose définitivement à la voie schönbergienne, c'est la volonté qui est manifestée par Stravinski d'explorer un monde nouveau en se référant constamment à un monde archaïque. Cet archaïsme apparaît partout: dans le choix de l'argument, dans la primauté du rythme, dans l'orchestration crue, dans l'affirmation tonale, dans la sauvagerie de la dynamique.
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Écrit par
- Juliette GARRIGUES : musicologue, analyste, cheffe de chœur diplômée du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, chargée de cours à Columbia University, New York (États-Unis)