LEIBNIZ GOTTFRIED WILHELM, en bref
Travailleur infatigable, esprit encyclopédique, G. W. Leibniz aura exercé son incomparable intelligence dans tous les domaines. Paradoxalement, il aura laissé peu de livres, alors qu'il écrivit beaucoup. Directement ou non, il croisa le fer avec tous les grands esprits de son temps (Descartes, Malebranche, Arnauld, Spinoza, Huygens...). Ses recherches dans le domaine de la logique font de lui le véritable réformateur, depuis Aristote, d'une discipline qui était en partie tombée en désuétude. Il suffit d'évoquer quelques-unes de ses inventions ou de ses concepts clés pour mesurer son importance : calcul infinitésimal, formalisation de la logique, optimisme, monadologie, principe de raison suffisante, théodicée... Métaphysicien hors pair, esprit baroque, fin diplomate, polyglotte (il écrit aussi bien en français qu'en latin ou en allemand), Leibniz a marqué son siècle et fécondé jusqu'à nos jours les esprits les plus singuliers (Heidegger, Russell, Deleuze...).
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Francis WYBRANDS : professeur de philosophie
Classification
Média
Autres références
-
LEIBNIZ : CALCUL DIFFÉRENTIEL
- Écrit par Bernard PIRE
- 212 mots
- 1 média
Gottfried Wilhelm Leibniz (1646-1716) publie en 1684 les détails de son calcul différentiel dans son traité Nova methodus pro maximis et minimis, itemque tangentibus. Il y reprend ses découvertes antérieures. Il avait introduit la notation moderne d'une intégrale dès 1675, calculé les dérivées...
-
MONADOLOGIE, Gottfried Wilhelm Leibniz - Fiche de lecture
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 844 mots
G. W. Leibniz (1646-1716) n'a publié de son vivant qu'un seul ouvrage d'importance, la Théodicée (1710). La mort de Locke, en 1704, le dissuada de publier les Nouveaux Essais, en réponse à l'Essai sur l'entendement humain du philosophe anglais. Renommé dans toute l'Europe...
-
ABSOLU
- Écrit par Claude BRUAIRE
- 4 222 mots
...montrer que le système absolu, l'absolu comme système, loin de les résorber, leur confère l'être, puisqu'il est posé comme l'unique mesure de ce qui est. Le génie de Leibniz s'y est employé. Chaque être, explique-t-il, est sa détermination propre, intrinsèque, mais puisque toute détermination implique le... -
AFFECTIVITÉ
- Écrit par Marc RICHIR
- 12 228 mots
...particulier de l'union universelle des idées avec leurs objets (M. Gueroult), devant être traité dans ce cadre plus global. Sur ce point, on le sait, Leibniz considère l'union de l'âme et du corps dans la monade – l'âme étant l'unité du corps et le corps le point de vue de l'âme – comme l' harmonie... -
ARITHMOMÈTRE DE THOMAS DE COLMAR
- Écrit par Valéry MONNIER
- 1 104 mots
- 1 média
L’arithmomètre utilise le principe du cylindre cannelé inventé par Gottfried Wilhelm Leibniz en 1672. Chaque cylindre possède sur sa circonférence neuf dents de longueur croissante (pour les chiffres de 1 à 9 ; absence de dent pour le chiffre 0). Lorsque l’opérateur inscrit un nombre à l’aide de... -
ART (Aspects esthétiques) - Le beau
- Écrit par Yves MICHAUD
- 5 576 mots
- 6 médias
...Beau et Bien, qui aboutit à l'émancipation du champ esthétique, le moment leibnizien est particulièrement intéressant. En effet, il est significatif que G. W. F. Leibniz emploie indifféremment dans son vocabulaire les termes de Beau et de beauté. Pour lui, la beauté est l'unité dans la diversité, qui renvoie... - Afficher les 76 références