CLAISEN LUDWIG (1851-1930)
Chimiste allemand né à Cologne et mort à Godesberg. Ludwig Claisen commence ses études supérieures à l'université de Bonn où il a comme professeurs Friedrich August Kekulé (1829-1896) en chimie et Rudolf Clausius (1822-1888) en physique. La guerre de 1870 – pendant laquelle il est infirmier – interrompt ses études. Il les reprend à l'université de Göttingen où il a l'occasion de travailler dans le laboratoire de Friedrich Wöhler (1800-1882). De retour à Bonn, il y soutient son doctorat en 1874. De 1875 à 1882, Claisen est assistant à Bonn puis, de 1882 à 1885, il part en Angleterre enseigner à Manchester. Il est de retour en Allemagne en 1890 ; il va y être professeur à l'Institut technique supérieur (Technische Hochschule) d'Aix-la-Chapelle jusqu'en 1897, date à laquelle il est nommé maître de conférences à l'université de Kiel ; de 1904 à 1907, il travaille dans le laboratoire d'Emil Hermann Fischer (1852-1919), à Berlin. En 1907, Claisen peut enfin installer à Godesberg un laboratoire personnel qu'il dirige jusqu'à sa retraite en 1926.
Deux réactions toujours très importantes restent attachées à son nom : la « condensation de Claisen », qu'il décrit en 1881, est un moyen efficace d'obtenir des β-cétoesters et des β−dicétones ; c'est à partir de 1912 qu'il étudie le « réarrangement de Claisen » – réarrangement des éthers d'allyle et d'aryle en phénols –, et le dernier des mémoires qu'il publie, en 1926, concerne le mécanisme de cette transformation.
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Écrit par
- Georges BRAM : professeur à l'université de Paris-Sud-XI-Orsay
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