MACHINE À VAPEUR DE WATT-BOULTON
En 1775, le mécanicien écossais James Watt (1736-1819) s'associe à l'entrepreneur Matthew Boulton pour fabriquer, à partir de 1776, des machines à vapeur pour lesquelles il a déposé des brevets dès 1769. Reprenant le principe des premières machines de Thomas Newcomen (1712) – qui était lui-même associé à Thomas Savery alors détenteur d'un brevet déposé en 1698 –, Watt fait passer la puissance de ces machines de 6 à 15 chevaux en introduisant un compartiment séparé pour la condensation de la vapeur (le condenseur). Après 1780, il perfectionne encore le dispositif : parallélogramme articulé, piston à double effet, régulateur à boules... De 1776 à 1800, 500 machines seront construites et permettront à Watt et Boulton d'exercer un quasi-monopole : pompes d'exhaure de mines, machines rotatives pour les ateliers et les moulins (papier, farine, coton, fer, distillerie, etc.). La machine à vapeur permet alors une production d'énergie capitale pour le développement industriel. Watt et Boulton innovent également dans l'organisation industrielle en créant, en 1790, un bureau de dessin. Le dessin devient alors à la fois un outil de fabrication et un document contractuel avec des sous-traitants et des clients.
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Écrit par
- Olivier LAVOISY : docteur en génie industriel
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Médias