- 1. Historique de la découverte de la borréliose de Lyme
- 2. La bactérie de la borréliose de Lyme : Borrelia
- 3. La tique vectrice du genre Ixodes
- 4. Les hôtes vertébrés : la notion de réservoir et l’homme, hôte accidentel
- 5. Clinique de la maladie de Lyme
- 6. Diagnostic bactériologique chez l’homme
- 7. Le traitement de la maladie de Lyme
- 8. La prévention contre les piqûres de tiques
- 9. Bibliographie
- 10. Site internet
LYME MALADIE DE
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Le traitement de la maladie de Lyme
Au stade de l’érythème migrant, l’antibiothérapie permet de prévenir la dissémination de la bactérie. Les molécules actives sur Borrelia appartiennent à trois familles d’antibiotiques – les β-lactamines, les cyclines et les macrolides – qui ont une bonne activité in vitro sur les différentes espèces de Borrelia. Il n’existe pas à ce jour de résistance aux antibiotiques, quelle que soit l’espèce de Borrelia. La diffusion tissulaire cutanée et articulaire de ces trois familles d’antibiotiques est équivalente. En cas de forme neurologique, des céphalosporines de troisième génération injectables ont une meilleure diffusion dans le liquide céphalo-rachidien.
Le choix de la molécule, son mode d’administration et la durée du traitement – en général deux à trois semaines – sont fonction du stade évolutif de l’infection. Des recommandations européennes et américaines sont régulièrement publiées en fonction des manifestations cliniques. En cas d’échec du traitement antibiotique, il faut s’assurer que le patient présente bien une borréliose de Lyme selon les critères internationaux ou européens reconnus. Dans le cas contraire, il faudra rechercher une autre étiologie afin d’éviter tout retard au diagnostic et au traitement d’une autre pathologie (maladies auto-immunes par exemple, ou autre maladie neurologique). Un second traitement de deux à trois semaines peut être envisagé dans certains cas en changeant de famille d’antibiotiques. La surveillance ultérieure est clinique, la sérologie n’étant d’aucune utilité car les anticorps peuvent persister plus de dix ans après résolution complète des symptômes (Jaulhac et al., 2018).
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Écrit par
- Nathalie BOULANGER : maître de conférences en parasitologie, université de Strasbourg, entomologiste médicale au Centre national de référence Lyme
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