MÁLAGA
Site portuaire méditerranéen classique : une acropole (où se sont accumulées les fortifications successives, Alcazaba et Gibralfaro) dominant une rade foraine, à proximité d'une embouchure (Guadalmedina), qui a connu une très forte urbanisation depuis les années 1980. La situation de Málaga, face à la côte marocaine et au débouché des voies terrestres descendant des hautes terres de Grenade (port animé du royaume musulman de Grenade, aux xive et xve s.) et du Guadalquivir moyen, en a fait la ville principale du littoral méditerranéen de l'Andalousie (561 250 hab. en 2007). Elle a connu au xixe siècle une expansion économique et urbaine fondée sur l'exportation des produits agricoles de sa région (hoyas de Málaga : vins, raisin, huiles, figues) et sur une industrialisation naissante. Toutes les activités maritimes ont été développées (la pêche en particulier), mais le faible niveau économique de son arrière-pays, qui a alimenté sa croissance démographique par l'exode rural, a pesé sur son dynamisme ; il a été contrebalancé par les fonctions tertiaires régionales et par la réussite touristique de la Costa del Sol, dont Málaga est le centre incontesté.
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Écrit par
- Roland COURTOT : agrégé de l'Université, maître assistant à l'Institut de géographie d'Aix-Marseille
Classification
Médias
Autres références
-
ANDALOUSIE
- Écrit par Michel DRAIN , Marcel DURLIAT et Philippe WOLFF
- 10 381 mots
- 17 médias
En dehors de Grenade, Ronda et Málaga évoquent avec brio les dernières manifestations de la civilisation musulmane en terre d'Espagne.