- 1. Les débuts du Cri qui tue
- 2. Une ouverture progressive à tous les publics
- 3. Rêves et cauchemars d'enfants
- 4. Fougue et atermoiements de l'adolescence
- 5. Le samouraï et l'employé de bureau
- 6. Romance et émancipation
- 7. Shōnen, shōjo, seinen et jōsei : une grille de lecture à nuancer
- 8. Rebelles et francs-tireurs
- 9. La lecture sur écran, incontournable au Japon
- 10. Une nouvelle littérature populaire
- 11. Retour vers le passé
- 12. Bibliographie
MANGA
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La lecture sur écran, incontournable au Japon
Le milieu des années 1990 marque l’apogée des revues de prépublication nippones. Puis, de 335,7 milliards de yens en 1995, ce marché chute progressivement jusqu’à passer sous la barre des 50 milliards en 2023. Le manga, en format magazine, serait-il en voie de disparition ? Non, car tel le phénix cher à Tezuka, il renaît de ses cendres grâce au numérique. Le portail Keitai Manga Ōkoku propose, à partir de 2006, les premiers mangas en lecture interactive, conçus pour les téléphones portables. Il faut néanmoins attendre 2014 pour une première évaluation du marché des mangas numériques, qui pesaient alors 88,7 milliards de yens, soit 20 % des ventes totales de mangas publiés. En 2023, les mangas numériques représentaient 483 milliards de yens et environ 70 % des mangas neufs étaient vendus de manière dématérialisée.
En France, de nombreux mangas sont disponibles légalement en numérique sur des plateformes de bandes dessinées en ligne généralistes, comme Izneo, ou spécialisées, comme Mangas.io, Manga Plus, Glénat Manga Max et Manga Nova. Cependant, la lecture sur écran reste le plus souvent un outil gratuit de promotion, les Français rechignant encore à payer pour du contenu virtuel. En 2022, l’édition de bande dessinée numérique ne générait que 2,6 millions d’euros de chiffre d’affaires, soit 0,5 % du chiffre d’affaires total des éditeurs de bande dessinée (488 millions d’euros). Des données qui ne tiennent pas compte de l’essor du webtoon, format de lecture sur mobile en défilement vertical originaire de Corée du Sud, pratique de plus en plus populaire qui reste néanmoins difficile à monétiser.
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Écrit par
- Julien BASTIDE : critique de bande dessinée
- Arthur BAYON : master professionnel de journalisme à l'École de journalisme de Grenoble, journaliste au Figaro
Classification
Médias
Astro Boy, Osamu Tezuka
Nippon Television Network (NTV), Tezuka Productions/ Aurimages
L’Homme qui marche, Taniguchi Jirō
L'Homme qui marche, Jirô Taniguchi 1992-2015/ BCF-Tokyo
Ghost in the shell, de Oshi Mamoru, 1995
Bandai/Kodansha/Production I.G. / The Kobal Collection/ Aurimages
Autres références
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MANGA (Hokusai)
- Écrit par Chantal KOZYREFF
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De son côté, l'importante production japonaise de mangas a exploité son propre matériel légendaire, très riche, et l'école franco-belge a fait valoir ses qualités. La fantasy y apparaît sans se différencier initialement de la bande dessinée d'aventures (Thorgal de Jean Van Hamme et... -
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