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MARACAS

Œuvres principales

Le premier maraquero majeur du xxe siècle est Champito Rivera. Ambidextre, il influence le grand Franck Pérez, dit Machito. Felipe Ner, vocaliste et maraquero du Sexteto Habanero, a aussi été un instrumentiste marquant. Antonio Machín, chanteur espagnol de naissance mais cubain d'adoption, a excellé dans le son, le danzón et le boléro à partir des années 1930. Ruben Blades, musicien panaméen formé au sein de la firme discographique Fania dans les années 1970, est un spécialise de l'instrument, dont il joue notamment avec Willie Colón. Le cubain Polo Montañez, Guajiro natural (« Le Paysan naturel »), fut un fameux joueur de maracas bien qu'il soit surtout connu pour sa voix brute et sa poésie authentique.

Dans le rock, Bo Diddley avait souvent un joueur de maracas dans son orchestre, en référence à une africanité mythifiée – le rythme « jungle » –, qui influença beaucoup les Rolling Stones (morceau Sympathy For The Devil dans l'album Beggars Banquet, 1968).

Mr. Quintron & Miss Pussycat, groupe de rock arty à tendance techno, utilise les maracas comme élément sonore et visuel.

Dans la musique savante, les maracas sont intégrées dans le groupe des percussions, qui s'est considérablement élargi au xxe siècle. Après en avoir rapporté de La Havane, George Gershwin les utilise dans son Ouverture cubaine (1932). Dans Circles, pour voix de femme, harpe et deux percussionnistes, de Luciano Berio (1960), des onomatopées vocales imitent des maracas, elles-mêmes présentes dans l'instrumentation.

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Écrit par

  • : compositeur, auteur, musicologue et designer sonore

Classification

Média

Maracas : exemple sonore - crédits : Encyclopædia Universalis France

Maracas : exemple sonore