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MORETTI MARINO (1885-1979)

Ayant d'abord abandonné les études classiques pour suivre des cours d'art dramatique à Florence, Moretti choisit enfin de se vouer totalement à la littérature. En 1910, il publie son recueil de poèmes, Poésies écrites au crayon (Poesie scritte col lapis), où l'influence de Pascoli apparaît dominante : il s'apparente manifestement aux « crepuscolari » (F. M. Martini, S. Corazzini, C. Govoni) dont Borgese fut le premier à parler en 1910. Mais les poètes « crepuscolari » ne formaient pas un mouvement proprement dit, bien qu'ils aient eu tous tendance à mettre en relief l'intimisme des menus détails : ce goût se manifeste chez Moretti dans son recueil, Poesie di tutti i giorni (1913). Cet auteur se distingue ensuite par toute une série de récits où il analyse avec tendresse le petit monde de la province italienne : Les Purs de cœur (I Puri di cuore, 1928). Dans son abondante production narrative de l'après-guerre, Il Tempo migliore (1953) notamment, on peut déplorer que l'attitude de l'auteur vis-à-vis des événements tragiques se traduise par une sorte de souriante supériorité.

— Giovanni IOPPOLO

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  • : professeur habilité à diriger des recherches en art moderne et contemporain

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  • CRÉPUSCULAIRES LES

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    ...Piacere (L'Enfant de volupté, 1889). « Je ne pouvais rien admettre au-delà du dannunzianisme qui ne fût mesquin ou un peu gauche », avouera Marino Moretti. Pour avoir trop lu le Poème de Paradis (1893), ils se sont faits humbles devant la réalité. Las de la rhétorique de Carducci et de ses...