AUB MAX (1903-1972)
Écrivain espagnol, né à Paris. Des poésies, un roman, Luis Álvarez Petrena, 1934, plusieurs pièces de théâtre, Narciso, 1928, Teatro incompleto, 1931, Espejo de avaricia (1935, Miroir d'avarice) marquent les débuts d'Aub. Après avoir combattu pour la République, il est enfermé dans un camp français, déporté en Algérie et émigre au Mexique (1942). C'est là qu'il écrit une œuvre abondante. Le style a gardé ses chatoiements, son exubérance, sa virtuosité parfois trop délibérée ; l'inspiration s'enrichit de préoccupations humaines, sociales, politiques. Outre plusieurs œuvres théâtrales et des essais critiques, on retiendra, parmi son œuvre romanesque, une trilogie sur la guerre civile : El Laberinto mágico (1943-1951), un roman sur l'avant-guerre, Las Buenas Intenciones (1959) et, surtout, Jusep Torres Campalans (1958), son chef-d'œuvre, biographie imaginaire d'un peintre, où l'on retrouve des aspects de Picasso ; Max Aub y évoque, avec une grande précision technique, les problèmes de l'art contemporain du début du siècle.
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Bernard SESÉ : professeur émérite des Universités, membre correspondant de la Real Academia Española
Classification