SCHELER MAX (1874-1928)
Philosophie religieuse
Du vrai Dieu, du Dieu personnel qui se révèle librement dans la nature et dans l'histoire, la métaphysique ne donne que l'idée inerte d'un absolu dont elle ne peut saisir les attributs sans le secours de la connaissance religieuse. Celle-ci part de l'acte qui vise le sacré et découvre la présence de Dieu dans le monde. Tout homme peut reconnaître le divin, mais souvent de manière partielle, en idolâtre.
Lorsqu'il abandonna ce théisme, qu'il jugea plus moderniste qu'augustinien, et surtout inconciliable avec l'angoisse du mal et avec sa thèse de l'esprit non créateur, Scheler ne reconnut plus que le devenir de Dieu à travers le conflit et l'échange des forces vitales aveugles et de l'esprit.
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Daniel CHRISTOFF : professeur à l'université de Lausanne
Classification
Média
Max Scheler
ullstein bild/ Getty Images
Autres références
-
ALTRUISME
- Écrit par Guy PETITDEMANGE
- 3 328 mots
- 1 média
-
AUGUSTINISME
- Écrit par Michel MESLIN et Jeannine QUILLET
- 5 572 mots
...sur une connaissance immédiate au moyen des idées générales et de leur vérité qui sont, en fait, autant d'archétypes divins. Plus récemment enfin, un Max Scheler voit en saint Augustin le premier et le seul philosophe chrétien. C'est une conception très augustinienne de l'esprit que développe Max Scheler... -
AUTRE, psychanalyse
- Écrit par Alexandre ABENSOUR
- 1 306 mots
Le débat philosophique sur autrui est inséparable de la question du primat de la conscience : comment expliquer l'existence d'une autre conscience, sous quelles modalités la rencontrer ?
La doctrine qui va produire un impact certain sur les réflexions proprement psychologiques est celle...
-
CI-GÎT L'AMER. GUÉRIR DU RESSENTIMENT (C. Fleury)
- Écrit par Marc LEBIEZ
- 1 115 mots
...analytique », et de ce livre, il convenait de commencer par préciser ce qu’il en est de cette amertume. Il était assez logique de le faire en compagnie de Max Scheler, auteur en 1912 d’un ouvrage célèbre intitulé L’Homme du ressentiment. Scheler lui-même s’inspirait d’une thématique centrale chez Nietzsche... - Afficher les 11 références
