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MEMBRANES CELLULAIRES

La membrane comme interface dynamique

L’organisation des membranes cellulaires varie de cellule à cellule, voire d’un pôle à l’autre de la cellule, comme dans le cas des cellules intestinales : les membranes basale et apicale de ces dernières possèdent des organisations et des compositions en protéines différentes, condition du fonctionnement polarisé de ces cellules qui gèrent les flux de la lumière intestinale vers l’intérieur du corps. Le modèle de Singer connaît de nombreuses variantes, liées aux spécialisations fonctionnelles des cellules : cela n’enlève rien à sa valeur de structure de base, sur laquelle se surimposent les dimensions de spécialisation des cellules. Les membranes ne peuvent être réduites à leur fonction de séparation entre deux milieux. Renouvelées en permanence, en contact structural étroit avec les autres organites, le cytosquelette et les nombreux édifices protéiques de la transduction des signaux, elles sont de véritables interfaces dynamiques, quasi dialogales, qui permettent non seulement le métabolisme de la cellule, mais aussi sa réponse adaptée aux besoins de l’organisme.

— Gabriel GACHELIN

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Écrit par

  • : chercheur en histoire des sciences, université Paris VII-Denis-Diderot, ancien chef de service à l'Institut Pasteur

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Médias

Première observation microscopique de la structure de l’écorce d’un arbre (1655) - crédits : Bettmann/ Getty Images

Première observation microscopique de la structure de l’écorce d’un arbre (1655)

Types de lipides de la membrane cellulaire - crédits : Encyclopædia Universalis France

Types de lipides de la membrane cellulaire

Visualisation de la membrane cellulaire - crédits : Biophoto Associates/ SPL

Visualisation de la membrane cellulaire

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