- 1. Les orbites des satellites météorologiques
- 2. Les débuts du programme Météosat
- 3. Les principales missions du programme Météosat première génération (MPG)
- 4. Eumetsat et le programme Météosat opérationnel (MOP)
- 5. Principales missions des satellites Météosat seconde génération (MSG)
- 6. Météosat troisième génération (MTG)
MÉTÉOSAT (PROGRAMME)
Météosat troisième génération (MTG)
Venant prendre le relais de la deuxième génération à partir de 2020, les satellites Météosat troisième génération (MTG) seront plus complexes, stabilisés selon trois axes (et non plus par rotation), ce qui permettra de mettre en œuvre de nouvelles classes d’instruments et d’accéder à de nouveaux paramètres atmosphériques. Cette série comprendra six satellites : quatre MTG-I (I pour imagerie) et deux MTG-S (S pour sondage).
Les MTG-I (lancements en 2020, 2024, 2028 et 2032) seront dédiés à l’imagerie multispectrale, emportant un radiomètre imageur à seize canaux, le FCI (Advanced Flexible Combined Imager), et un autre radiomètre imageur destiné à la détection des éclairs. Le FCI contribuera à l’amélioration des prévisions météorologiques à très court terme et à l’observation des nuages et des aérosols. Le détecteur d’éclairs permettra de surveiller en permanence l’activité électrique en temps quasi réel et de signaler les risques de tempêtes sévères et d’impact de foudre. Deux MTG-I seront exploités simultanément, l’un assurant la couverture de l’Europe toutes les deux minutes trente, l’autre assurant la couverture du disque complet toutes les dix minutes.
Les MTG-S (lancements en 2022 et 2030) emporteront un sondeur infrarouge et un spectromètre ultraviolet-visible et infrarouge proche. Le sondeur infrarouge permettra d’établir toutes les trente minutes sur l’Europe les profils verticaux de la température et de l’humidité atmosphériques, qui seront utilisés pour la prévision météorologique à très court terme. En association avec le spectromètre, il sera également possible d’observer l’ozone, le monoxyde de carbone et d’autres gaz pour surveiller la qualité de l’air.
Cette troisième génération devrait assurer le service jusqu’à la fin des années 2030.
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Écrit par
- Daniel BRETON : ancien responsable du système MÉTÉOSAT au sein de l'équipe de programme mise en place par l'Agence spatiale européenne
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Médias