MILIEU, écologie
L'homme et le milieu
Tous les organismes modifient l'environnement où ils vivent ; l'étude des relations qui s'établissent entre les organismes et leur milieu est l'objet même des sciences écologiques. L'homme, toutefois, apporte au milieu des altérations plus profondes, évidentes, permanentes. Il crée partout des milieux entièrement artificiels (agglomérations urbaines, industries, cultures, mines, voies de communications) ou semi-naturels (forêts exploitables, réserves, eaux utilisées pour la navigation ou la pêche) d'où il élimine les espèces nuisibles ou concurrentes. L'on peut désormais affirmer que peu de milieux sur Terre échappent à l'anthroposphère. La responsabilité écologique, économique et sociale de l'homme vis-à-vis du milieu est donc grande et lourde. Elle doit se traduire en un usage rationnel de l'environnement, qui introduise le mieux possible dans le cadre biologique original les constructions, les champs, les chemins. Ce n'est pas là un point de vue purement esthétique ou nostalgique ; le respect des équilibres écologiques préexistants constitue une atteinte plus modérée aux peuplements végétaux et animaux indigènes, mais il permet en même temps, à une échéance plus ou moins rapprochée, d'obtenir pour les créations humaines un rendement du milieu plus fructueux, élevé et durable, ainsi qu'une qualité supérieure de la vie pour l'homme lui-même.
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Cesare F. SACCHI : professeur d'écologie à l'université de Paris-VI, directeur de l'Institut d'écologie et d'éthologie de Pavie
Classification
Média
Autres références
-
ADAPTATION - Adaptation biologique
- Écrit par Armand de RICQLÈS
- 1 376 mots
Selon une première interprétation, l'adaptation recouvre un ensemble de constatations structuro-fonctionnelles propres aux êtres vivants etrendant compte de leur survie dans un environnement donné. Cette acception statique de l'adaptation correspond à la notion développée par Georges Cuvier (1769-1832)... -
ANTHROPOLOGIE
- Écrit par Élisabeth COPET-ROUGIER et Christian GHASARIAN
- 16 158 mots
- 1 média
...s'inspirèrent des travaux de J. H. Steward préconisant l'analyse méticuleuse des bases matérielles des sociétés humaines en relation avec leur adaptation au milieu. La société passe ainsi au rang d'un sous-système au sein d'un ensemble plus vaste qui inclut la nature animale et végétale, l'écosystème. Avant... -
AZONAUX BIOMES
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 160 mots
En opposition avec la zonation en latitude des grandes unités biogéographiques terrestres, et avec l'étagement altitudinal qui en est la réplique au niveau des grands accidents du relief continental, un biome est qualifié d'azonal lorsqu'il échappe dans sa localisation géographique au déterminisme...
-
BIOCÉNOSES
- Écrit par Paul DUVIGNEAUD , Maxime LAMOTTE , Didier LAVERGNE et Jean-Marie PÉRÈS
- 9 774 mots
- 8 médias
Le terme de « biocénose » a été introduit dans le langage scientifique en 1877 par le biologiste allemand Möbius, à propos de l'étude des bancs d'huîtres, auxquels de nombreux organismes se trouvent associés.
Selon cet auteur, une biocénose est « un groupement d'êtres vivants...
- Afficher les 46 références