
Nom officiel | Principauté de Monaco |
Chef de l'État | Le prince Albert II - depuis le 6 avril 2005 |
Chef du gouvernement | Isabelle Berro-Amadeï - depuis le 17 janvier 2025 (Par intérim.) , Isabelle Berro-Amadeï - depuis le 17 janvier 2025 (Par intérim. Sous l’autorité du prince.) |
Capitale | Aucune (La principauté est constituée d'une seule entité administrative, dont aucune division n'est désignée comme capitale.) (Le palais princier se trouve dans le quartier de Monaco-Ville.) |
Langue officielle | Français |
Population |
38 956 habitants
(2023) |
Superficie |
2 km²
|
Article modifié le
Cité-État enclavée dans le territoire français (Alpes-Maritimes), Monaco, doit son nom aux Ligures et aux Phéniciens qui s'y fixèrent (Monoïkos). C'est de son port que Jules César partit pour combattre Pompée. Après l'occupation barbare, la défaite des Sarrasins (972) et la domination de Gênes (xiie siècle), la naissance de ce pays est marquée, en 1297, par la conquête du Château-Vieux par le premier des Grimaldi, de souche génoise mais du parti guelfe, déguisé en moine franciscain : le souvenir en survit dans les armes de la principauté. Au cours de luttes prolongées jusqu'à la fin du xve siècle, Monaco sut maintenir son indépendance, dans un régime de sauvegarde, de protection ou d'alliance avec la France (1489-1523), puis avec l'Espagne (1524-1640) et de nouveau avec la France (1641). Réuni provisoirement à la République française en 1793, Monaco passa sous la protection de la Sardaigne de 1814 à 1860.
Doté d'une Constitution depuis 1911, Monaco entretient des liens préférentiels avec la France. Le 12 juillet 2005, le prince Albert II a succédé à son père, Rainier III, décédé en avril après cinquante-six ans de règne. Celui-ci aura su profiter de la durée pour transformer une principauté de conte de fées en une entreprise dynamique et florissante.
La principauté, insérée dans le département français des Alpes-Maritimes, mais ouverte sur la mer, couvre une superficie de 1,95 kilomètre carré. Pour la géopolitique, elle présente une frontière morte et invisible. Dans son étendue, Monaco avait acquis, jadis, des droits sur Menton et Roquebrune (xive s.), arrière-pays agricole, mais ces villes devinrent françaises en 1860. En revanche, ce territoire exigu bénéficie d'une exceptionnelle extension par emprise sur la mer : près de 40 hectares ont été aménagés depuis 1985 par endigage et comblement des fonds marins.
La nationalité monégasque, dont l'acquisition, en dehors de la naissance, est soumise à des conditions très restrictives, définit, en 2016 (recensement), une population réduite de 9 200 Monégasques pour une population globale de 37 300 habitants, dont les résidents français représentent 24,5 p. 100 (9 200 hab.) et les italiens, 21,7 p. 100 (8 100 hab.). Ces chiffres révèlent deux particularités : l'exceptionnelle minorité des nationaux par rapport aux étrangers et une densité de type urbain (la circonscription urbaine et la circonscription nationale sont d'ailleurs confondues depuis 1917).
La suite de cet article est accessible aux abonnés
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
Classification
Médias
Autres références
Si François et Louis Blanc ne figurent pas dans les répertoires biographiques français, c'est sans doute parce que leur empire financier s'est constitué dans l'exploitation des jeux de hasard, d'abord à Bad-Hombourg (Allemagne), ensuite et surtout à Monaco. On peut dire de...
L' algue verte tropicale Caulerpa taxifolia est apparue en Méditerranée en 1984, au pied du Musée océanographique de Monaco où elle était cultivée dans ses aquariums. Observée sur un mètre carré cette année-là, elle s'est développée sur un hectare en 1989. Elle s'est ensuite répandue...
Voir aussi