MOUSSES
Les Embryophytes, ou plantes terrestres, sont apparues sur Terre il y a environ 480 millions d’années. Elles ont conquis les terres émergées en s’affranchissant du milieu aquatique et en s’adaptant à tous les climats, même les plus extrêmes. Parmi elles, les mousses sont considérées comme les toutes premières plantes terrestres. Elles sont généralement de petite taille et présentent un appareil végétatif (ensemble des organes d'une plante non impliqués dans la reproduction) simple. Le terme « mousses » (synonyme de bryophytes au sens large) regroupe aujourd’hui les vraies mousses (Bryophytes au sens strict), les hépatiques (Marchantiophytes) et les anthocérotes (Anthocérotophytes), soit quelque 18 000 espèces de plantes.
Les mousses : des organismes simples et miniatures
Les mousses sont des plantes de petite taille, ne dépassant pas la vingtaine de centimètres pour les formes les plus hautes. Certaines possèdent des tiges pourvues de feuilles très petites, appelées microphylles, dont l’épaisseur est limitée à une seule couche de cellules. D’autres présentent une forme aplatie, ressemblant à des sortes de lames planes très simples. Dans tous les cas, ce sont des plantes dépourvues de racines, leurs structures s’ancrant dans le sol ou sur le substrat grâce à des rhizoïdes (filaments pluricellulaires simples). L’organisation morphologique et anatomique est très simple, caractérisée par l’absence de lignification et donc de xylème ou de bois, et l’absence de tissus de soutien performants. Ce dernier point, ajouté au fait que les individus sont haploïdes (le noyau des cellules ne présentant qu’un seul lot de chromosomes, soit n chromosomes), expliquerait leur petite taille ainsi que la simplicité de leur structure.
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Écrit par
- Catherine LENNE : maître de conférences, enseignante-chercheuse
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