MUSICALES (TRADITIONS) Musique hébraïque
Pratique musicale paraliturgique et profane
Parallèlement à la musique synagogale se développa une activité musicale soit en rapport avec les réjouissances familiales et certaines fêtes légales, soit du fait de la participation de musiciens juifs à la vie musicale de leur pays respectif. Lors des manifestations paraliturgiques, à l'occasion de circoncisions, de mariages, de pèlerinages aux tombeaux des Saints, on pratiquait des instruments et on chantait en hébreu ou en langue étrangère. Dans tous les cas, la musique jouée ou chantée était plutôt de nature profane et elle oscillait entre le folklore et la musique savante. Cette pratique se maintint dans tous les pays de la Diaspora malgré les âpres condamnations des autorités rabbiniques. En outre, de nombreux musiciens professionnels juifs ont joué, en dehors de leur communauté, un rôle prépondérant dans plusieurs pays de l'Orient, notamment en Iraq, au Maroc, en Andalousie, en France, comme jongleurs ou troubadours, et en Allemagne comme minnesänger. À ce sujet, il convient aussi de signaler les formations des musiciens ambulants connus sous le nom de badḥonîm (clowns) et klezmorim (groupes d'instrumentistes jouant sans le recours à aucune musique notée), dont l'existence est attestée depuis le xvie siècle.
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Écrit par
- Amnon SHILOAH : professeur de musicologie et directeur de l'Institut des langues, littératures et arts, université hébraïque de Jérusalem, Israël
Classification
Autres références
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ALCHIMIE
- Écrit par René ALLEAU et Encyclopædia Universalis
- 13 642 mots
- 2 médias
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