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MUSICALES (TRADITIONS) Musique hébraïque

La musique folklorique

Les circonstances dans lesquelles a vécu le peuple juif dans la Diaspora ne permettaient pas, d'une part, le développement de certaines catégories de musique folklorique et, d'autre part, certaines formes étaient intimement liées aux manifestations paraliturgiques. Néanmoins, il existe un patrimoine riche de chants et de danses folkloriques qui ou bien s'exprime dans les dialectes parlés par les Juifs (yiddish, judéo-espagnol, judéo-arabe, araméen) ou bien est bilingue. Chants de circoncision et de noce, berceuses, romances d'amour, chants épiques et historiques, ballades et lamentations sont quelques-unes des formes très répandues dont la nouvelle musique populaire d'Israël a cherché à s'inspirer. En 1908, une société fut créée à Saint-Pétersbourg en vue de collecter et de préserver le folklore juif. Elle encouragea, à l'exemple des écoles nationales, la création d'une musique savante fondée sur des thèmes folkloriques. Les efforts d'exploration et de propagation ont stimulé la recherche, qui atteint son point culminant entre 1914 et 1932 avec le recueil monumental de A. Z. Idelsohn : Thesaurus of Hebrew-Oriental Melodies (Leipzig). Les travaux d'Idelsohn furent poursuivis à l'université hébraïque de Jérusalem par Robert Lachmann (1882-1939), par E. Gerson-Kiwi, et, par la suite, dans le cadre du Centre de recherche de la musique juive en Israël.

— Amnon SHILOAH

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Écrit par

  • : professeur de musicologie et directeur de l'Institut des langues, littératures et arts, université hébraïque de Jérusalem, Israël

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