Musique pour cordes, percussion et célesta, BARTÓK (Béla)
Langage
Le début du deuxième mouvement de la Musique pour cordes, très rythmé, très dansant, fait apparaître une façon toute bartókienne d'accentuer les temps forts par une note de valeur courte suivie par une note de valeur longue sur un temps faible. C'est l'emploi de telles formules rythmiques qui confère aux partitions de Bartók cette couleur entre toutes reconnaissable et qui différencie en grande partie sa musique de celle des autres compositeurs de son époque. On notera ici que le piano est, comme souvent chez Bartók, utilisé comme un instrument à percussion, qui martèle les accords. La Musique pour cordes annonce la Sonate pour deux pianos et percussion, composée en 1937 et créée le 16 janvier 1938 à Bâle par le compositeur, son épouse Ditta Pasztory-Bartók (pianos) et deux percussionnistes de l'Orchestre de chambre de Bâle, Fritz Schiesser et Philipp Rühlig.
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Écrit par
- Juliette GARRIGUES : musicologue, analyste, cheffe de chœur diplômée du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, chargée de cours à Columbia University, New York (États-Unis)