- 1. La neige et ses interactions avec la biodiversité et le climat
- 2. La formation des cristaux de glace
- 3. La formation des flocons de neige
- 4. La neige artificielle ou neige de culture
- 5. Densité du manteau neigeux
- 6. L’action du vent
- 7. Métamorphoses de la neige sèche
- 8. Métamorphose de la neige humide
- 9. La nivologie et le « sondage-battage »
- 10. La datation des couches de neige
- 11. Bibliographie
NEIGE
Densité du manteau neigeux
Une fois au sol, la neige contribue à la constitution du manteau neigeux, un feuilletage de couches superposées correspondant aux chutes de neige successives. Ensuite, sa structure et sa densité évoluent en fonction des conditions météorologiques.
La densité de la neige fraîche dépend à la fois du type de cristaux et de la température. Elle peut varier de 0,02 (soit une masse volumique de 20 kg/m3) pour une neige d’hiver très froide et très légère, à des valeurs proches de 0,3 (soit une masse volumique de 300 kg/m3) pour une neige de printemps très humide. Il convient ici de rappeler que, à la température de 0 0C et à pression atmosphérique normale (1 013 hectopascals), la glace ordinaire a une densité d’environ 0,9 et que la faible densité relative de la neige tient au fait qu’elle contient de grandes quantités d’air. La valeur moyenne qui est généralement associée à une couche de neige fraîche est de 0,1 (soit une masse volumique de 100 kg/m3), c’est-à-dire qu’un manteau neigeux de 10 centimètres de hauteur, une fois fondu, laissera la place à une couche d’eau liquide haute de seulement 1 centimètre.
Mais la densité évolue dans le temps, en fonction du vieillissement de la neige, de son humidité, de son tassement et du poids des couches supérieures. En principe, elle augmente avec la profondeur, et, dans les couches profondes, elle peut atteindre des valeurs supérieures à 0,6. Il existe toutefois des situations où certaines couches profondes sont moins denses que les couches adjacentes supérieures. Le manteau neigeux est alors instable, et les risques d’avalanche sont alors sérieux.
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Écrit par
- Jean-Pierre CHALON : ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts honoraire
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