- 1. La première ère du spatial
- 2. Une évolution du spatial au début des années 2000
- 3. NewSpace, un nouvel « écosystème » pour le spatial
- 4. Des coûts réduits pour les lancements et les satellites
- 5. De nouveaux types de satellites
- 6. Les grandes constellations de satellites
- 7. Vers une pollution et un nombre critique de satellites en orbite
- 8. Des perspectives préoccupantes pour l’astronomie
- 9. La nécessité d’une régulation internationale
- 10. Bibliographie
- 11. Sites internet
NEWSPACE
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Une évolution du spatial au début des années 2000
![Atterrissage de deux propulseurs d’appoint d’une fusée Falcon Heavy (SpaceX) - crédits : SpaceX/ Science Collection/ Alamy/ Hemis](/typo3temp/assets/_processed_/a/3/csm_ph240560_be22af21a7.webp)
Atterrissage de deux propulseurs d’appoint d’une fusée Falcon Heavy (SpaceX)
SpaceX/ Science Collection/ Alamy/ Hemis
Le début du xxie siècle voit apparaître de nouveaux acteurs dans le domaine spatial qui ne sont plus seulement des fournisseurs de lanceurs pour le compte d’États ou bien des fabricants et opérateurs de satellites avec, pour les plus importants, une intégration de toute la chaîne de fabrication, des moteurs et lanceurs jusqu’aux satellites. Cette évolution émerge avec les difficultés financières de la filière russe qui, pour trouver des fonds, commercialise des vols vers la Station spatiale internationale (ISS pour International Space Station) pour de riches touristes, le coût d’un séjour s’élevant à quelques dizaines de millions de dollars. Elle se poursuit avec des entreprises privées proposant des vols suborbitaux de quelques minutes, comme les sociétés américaines Virgin Galactic (fondée par le Britannique Richard Branson) avec ses fusées SpaceShip, ou Blue Origin (créée par Jeff Bezos, fondateur d’Amazon) et ses New Shepard. Les compagnies américaines Blue Origin et SpaceX construisent également des lanceurs pour les applications traditionnelles du domaine spatial. SpaceX, fondée par Elon Musk, met au point les lanceurs réutilisables Falcon-9 et Starship, avec le soutien financier de la NASA, dans le cadre du programme COTS (Commercial Orbital Transportation Services) qui a confié à des sociétés privées le transport de fret et d’équipages vers l’ISS. Blue Origin développe quant à elle le lanceur réutilisable New Glenn, en partie financé par des fonds de l’US Air Force pour le remplacement de ses fusées Atlas et Delta. SpaceX propose aussi à de riches touristes des séjours à bord de l’ISS ou simplement un voyage en orbite autour de la Terre à bord de ses capsules ou encore des sorties dans l’espace (dont la première réalisée par des civils a eu lieu le 12 septembre 2024, lors de la mission Polaris Dawn). Elle tire avantage des contrats de vente à la NASA des capsules Crew Dragon pour les transferts vers l’ISS.
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Écrit par
- Guy PERRIN : astronome à l'Observatoire de Paris, membre de l'Académie des sciences
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