Norma, BELLINI (Vincenzo)
Esthétique
Bellini abandonne progressivement les conventions de l'opéra du XVIIIe siècle, opérant la synthèse du chant de la tragédie lyrique de Gluck et du chant orné rossinien, tout en délaissant presque complètement les fioritures du bel canto. Il annonce Verdi par son intégration des passions violentes et de la tendresse lyrique, par sa peinture des états d'âme, ceux des héroïnes en particulier. Sa morbidezza («délicatesse») exercera une influence profonde sur les compositeurs romantiques, au premier rang desquels Berlioz et Chopin (dans ses Nocturnes, notamment).
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Écrit par
- Alain FÉRON : compositeur, critique, musicologue, producteur de radio