NOUVELLE-ÉCOSSE
Secteurs d’activité et développement économique
L’importance de la population urbaine en Nouvelle-Écosse fait que le secteur tertiaire y est beaucoup plus développé que partout ailleurs en Atlantique. La proportion d’emplois dans les services est même supérieure à celle du Canada. Ceux de la Défense exercent, à cet égard, un rôle majeur au sein de l’économie néo-écossaise. L’industrie manufacturière est aussi dynamique et diversifiée même si les entreprises sont généralement de petite taille. Cependant, les multinationales Michelin et Pratt & Whitney possèdent des établissements en Nouvelle-Écosse.
En plus de marquer le paysage en raison des équipements qu’elle nécessite, la pêche figure parmi les secteurs économiques dominants de la province. Après la Colombie-Britannique, cette activité occupe le deuxième rang à l’échelle canadienne pour ce qui est de la valeur des débarquements. La mer recèle, en effet, une grande variété d’espèces, notamment le homard, le pétoncle, le corégone, le crabe et la crevette. L’aquaculture connaît un certain essor, mais moindre que dans les autres provinces de l’Atlantique, par exemple au Nouveau-Brunswick. L’agriculture (élevage laitier, petits fruits, légumes de serre) se pratique surtout dans la vallée d’Annapolis, au sud-ouest de la province, ainsi qu’au nord de celle-ci en raison de la proximité des marchés, de la qualité des sols et de la clémence du climat. Depuis les années 2000, la viticulture connaît une forte expansion.
L’industrie touristique se distingue par son dynamisme, la variété de ses produits et la beauté des paysages. La forêt, où l’on trouve principalement l’épinette (épicéa), le sapin baumier, l’érable, le pin et le bouleau, occupe plus des trois quarts du territoire néo-écossais. La forteresse de Louisbourg, les parcs nationaux (Hautes-Terres du Cap-Breton, Kejimkujik) et provinciaux, les réserves naturelles, les aires protégées, les immenses plages qui bordent la baie de Fundy, le Vieux Lunenburg, la culture acadienne, les traditions écossaises sont autant d’attractions qui font de la Nouvelle-Écosse l’une des destinations les plus prisées à l’est du Canada.
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Écrit par
- Gregory KENNEDY : professeur d'histoire, directeur scientifique de l'Institut d'études acadiennes, Moncton, Westmorland (Canada)
- Majella SIMARD : docteur en développement régional, professeur de géographie à l'université de Moncton, Nouveau-Brunswick (Canada)
Classification
Médias
Autres références
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ACADIE
- Écrit par Encyclopædia Universalis
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Le territoire connu pendant plus de deux siècles sous le nom d'Acadie comprenait la côte atlantique du Canada et correspondait approximativement aux trois provinces actuelles de Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick et Île-du-Prince-Édouard. Ces côtes furent très tôt fréquentées par des...
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CANADA - Cadre naturel
- Écrit par Pierre DANSEREAU et Henri ROUGIER
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Enfin, tout à l'est du pays, en Nouvelle-Écosse, les vallées d'Annapolis et de Cornwallis associent douceur relative et humidité abondante et régulière pour favoriser la culture des pommiers et des pommes de terre, rappelant par leurs paysages bien des aspects de la Normandie. -
CANADA - Histoire et politique
- Écrit par Michel BRUNET , Encyclopædia Universalis et Alain NOËL
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Les partisans de l'expansionnisme anglo-saxon entendaient profiter de leur victoire. Aux treize colonies de la côte atlantique et à la Nouvelle-Écosse (l'ancienne Acadie acquise en 1713), viendrait se joindre une quinzième colonie, celle de la vallée du Saint-Laurent, appelée à se peupler de loyaux... -
CANADA, économie
- Écrit par Serge COULOMBE
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Le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador comptaient pour 6,7 p. 100 de la population et 6 p. 100 seulement du PIB canadien en 2016. Historiquement, le revenu par habitant et la productivité de la main-d’œuvre de ces provinces ont toujours été inférieurs...