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OBLATS

Terme qui vient du latin oblatus (« qui est offert ») et qui, dans le christianisme, a pris un sens soit liturgique, soit monastique. Avant la célébration de la messe, dans les liturgies latines anciennes, les fidèles apportaient, d'une part, ce qui était nécessaire pour l'eucharistie (pain et vin), d'autre part, leurs dons pour l'entretien des ministres. On faisait alors des prières « sur les oblats ». Seule est demeurée dans la liturgie de la messe la présentation du pain et du vin, au moment de ce qu'on appelle l'offertoire, entre la fin de la liturgie de la parole et la prière eucharistique proprement dite, dans laquelle prend place le récit de la Cène.

En rapport avec cet usage liturgique, le mot oblat a pris un sens monastique. Le moine est celui qui se consacre au culte divin et dont toute la vie doit être centrée sur celui-ci ; il est par excellence l'oblatus. Très tôt cependant, ce terme a servi à désigner une catégorie particulière de moines ou de religieux. Pour les juridictions récentes, l'oblat était celui qui, dans une communauté religieuse, n'avait pas fait de vœux et possédait un statut à part : il ne participait pas aux élections aux charges, mais pouvait porter l'habit. Pratiquement, il s'agissait souvent de personnes n'ayant pas les capacités physiques ou mentales requises des religieux à part entière. Certains ordres religieux dont les constitutions prévoyaient cette catégorie des oblats l'ont aujourd'hui supprimée. Les oblats sont plutôt aujourd'hui des laïcs unis à des monastères (bénédictins ou carmélitains, par exemple), en recevant de ceux-ci l'aide spirituelle nécessaire pour vivre l'idéal spirituel du fondateur.

— Henri-Jacques STIKER

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  • EUCHARISTIE

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    ...ensuite, en général, un geste – souligné dans certains cas par le symbolisme de la procession – et des prières d'« offertoire » : la simple préparation des «   oblats » a été très gonflée au cours des temps ; elle se conclut par une deuxième oraison. La partie essentielle de la célébration est la grande prière...