Orfeo ed Euridice, GLUCK (Christoph Willibald von)
Langage
Gluck prône une déclamation qui tienne compte de toutes les nuances de la langue et du texte. Il use dans les parties vocales des variations du tempo et de l'intensité pour traduire au mieux les émotions. Il accorde un soin extrême à l'orchestration afin de souligner l'aspect dramatique et d'accentuer le pathétique des passions humaines. Les récitatifs sont soutenus par l'orchestre. Il pense «que l'ouverture devrait informer les spectateurs de la nature de l'action et former, en quelque sorte, son argument». Wagner saura tirer les leçons de cette réforme gluckiste.
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Écrit par
- Alain FÉRON : compositeur, critique, musicologue, producteur de radio