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OUISTITI

Petit singe à queue touffue peuplant les forêts tropicales et les savanes d'Amérique du Sud (centre et nord). Classe : Mammifères ; ordre : Primates ; famille : Callithricidés.

Ouistiti - crédits : Stuart Westmorland/ The Image Bank/ Getty Images

Ouistiti

Ces primates de petite taille, représentés par une vingtaine d'espèces (ouistitis, tamarins, pinchés), possèdent un corps menu, une tête souvent carrée portant des crêtes, des moustaches, des couronnes et autres signes distinctifs en fonction des espèces. La couleur de leur pelage, pas forcément uniforme, peut être noire, grise, blanche ou jaune doré. Leur queue est longue mais non préhensile. Leurs doigts sont porteurs de griffes.

Leur taille et leur poids varient de 15 centimètres de longueur (plus une queue de 15 centimètres) et 150 grammes chez le ouistiti mignon à 38 centimètres (plus une queue de 30 centimètres) et 700 grammes chez le tamarin lion. Leur espérance de vie est de sept à dix ans dans leur milieu naturel et de quinze ans en captivité.

Diurnes, ils bondissent d'arbre en arbre à la recherche d'insectes, d'araignées et d'escargots ou même de lézards, de fruits, de fleurs ou de gommes.

Sociaux, ils vivent en petits groupes familiaux très unis. « Monogames », ils fondent un couple uni. Les naissances (cinq mois de gestation) sont toujours gémellaires. En général, c'est le mâle qui s'occupe des jeunes, ne les confiant à la mère, épuisée par la mise bas (les nouveau-nés représentent un quart de son poids), que pour l'allaitement. Les jeunes de l'année précédente participent à l'apprentissage des derniers petits.

Bruyants, les ouistitis communiquent par des cris stridents et des postures gestuelles ritualisées.

Les ouistitis et tamarins, très dépendants du milieu arboricole, ont été touchés par la destruction partielle et le morcellement de la forêt amazonienne. Le ouistiti à camail, l'oreillard, le tamarin empereur, le bicolore, le tamarin de Goldi, le pinché aux pieds blancs sont menacés. Le singe lion (Leontopithecus rosalia) au pelage doré, fait l'objet d'une attention particulière : au seuil de l'extinction, il a été sauvé, dans les années 1970, grâce à l'action conjointe des parcs zoologiques, du gouvernement brésilien et du World Wildlife Fund.

— Marie-Claude BOMSEL

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