PALMALES
Classification et phylogénie
L'ensemble systématique des Palmiers est divisé en neuf sous-familles définies par des combinaisons variées des caractères mentionnés ci-dessus.
L'étude du groupe implique une famille naturelle aux nombreuses tendances évolutives imbriquées. Aucune des sous-familles ne peut être considérée comme entièrement primitive ou totalement évoluée. Toutefois, les Coryphoïdées et les Borassoïdées paraissent être les types les plus archaïques.
Les affinités avec les autres Monocotylédones sont différemment estimées par les auteurs. Pour E. J. Corner (1966), les monocotylédones dériveraient des Palmiers. A. B. Rendle (1930) considère que les Palmales et les Arales sont étroitement apparentées par leurs inflorescences (spadices entourés de spathes) et il les réunit pour former les Spadiciflores.
Tel est l'avis de A. Cronquist (1981) qui groupe Arales, Cyclanthales, Pandanales et Arécales (Palmiers) dans la même sous-classe, celle des Arécidées, bien qu'il juge que les affinités qui lient ces ordres soient lâches.
J. B. Hutchinson (1959) et P. B. Tomlinson (1961) estiment que les rapports entre les Arécales et les Arales sont limités mais que, par contre, des liens existent entre Palmales et Liliales. L'étude du pollen par G. Thanikaimoni (1970) a apporté des indications de valeur pour la systématique et la phylogénie et conduit à des conclusions semblables.
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Écrit par
- Jacques MIÈGE : professeur à l'université de Genève, directeur du département de biologie végétale
Classification
Médias