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PARAPHILIES ET TROUBLES PARAPHILIQUES

Physiopathologie

La physiopathologie de ces conduites sexuelles paraphiliques continue à faire l’objet de débats. Initialement, elles ont été considérées comme une dégénérescence au sens de Magnan, puis comme un avatar du développement sexuel infantile avec, selon les psychanalystes, une ambiguïté dans la relation d’objet. Des perturbations hormonales de l’axe gonadotrope ont été recherchées, sans réel succès. Certains neurotransmetteurs comme la sérotonine sont étudiés, du fait de leurs propriétés inhibitrices sur la sexualité. En outre, des dysfonctionnements des circuits cérébraux fronto-temporaux ont été objectivés, mais jusqu’à maintenant leur spécificité n’est pas jugée suffisante pour contribuer au diagnostic de paraphilie et, moins encore, à l'évaluation du risque de récidive. Enfin, plusieurs études (à partir de familles ou de jumeaux) ont rapporté un risque plus élevé de comportements pédophiles dans les fratries de personnes atteintes de troubles pédophiliques, mais aucun facteur de risque génétique n'a été identifié à ce jour.

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Écrit par

  • : professeure des Universités, professeure de psychiatrie et d'addictologie, université de Paris, CHU Cochin, INSERM U1266 - Institut de psychiatrie et de neurosciences de Paris, présidente de l'International association of women's mental health

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