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PASSEPIED, danse

Danse instrumentale, d'allure vive et gaie, de rythme ternaire (3/8), dont le tempo est plus rapide que celui du menuet. Le passe-pied ressemble fort à l'ancienne Schnellwalzer viennoise. Les pieds se croisent et s'entrecroisent en glissant. Il serait d'origine bretonne (le trihory de haute Bretagne) ou auvergnate (bourrée). On le dansait déjà à Paris en 1587, dans les rues, puis à la cour au xviie siècle, enfin à l'Opéra. Campra, Destouches, Rameau, Gluck en écrivirent. Dans les suites pour clavecin ou pour orchestre, chez Bach, Couperin, Telemann, le passe-pied prend place ordinairement entre la sarabande et la gigue. Mme de Sévigné a décrit plusieurs fois dans ses lettres les figures du passe-pied, et elle nous apprend que Mme de Grignan le dansait fort bien. À l'époque moderne, filessy a écrit un passe-pied.

— Pierre-Paul LACAS

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Écrit par

  • : psychanalyste, membre de la Société de psychanalyse freudienne, musicologue, président de l'Association française de défense de l'orgue ancien

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