- 1. La naissance du timbre-poste
- 2. Fabrication des timbres-poste
- 3. Les différents timbres
- 4. Le choix d'une collection
- 5. Pourquoi des philatélistes ?
- 6. La philatélie dans le monde
- 7. Philatélie et placement
- 8. Philatélie et spéculation
- 9. Art et philatélie
- 10. Philatélie et politique
- 11. Les nouveaux produits postaux
- 12. L'avenir de la philatélie
- 13. Bibliographie
PHILATÉLIE
Le choix d'une collection
La collection de timbres a beaucoup évolué depuis la naissance de la philatélie. Au tout début, elle était souvent « mondiale », chaque collectionneur se procurant sans difficulté un exemplaire de chaque timbre émis dans le monde entier, afin de « boucher les cases » de son album et sans tenir compte de l'état des timbres (déchirure, pelurage, marges courtes, oblitération maculée, etc.). Depuis lors, le nombre de timbres émis dans le monde est devenu tel que la constitution d'une collection universelle est devenue impossible. Le collectionneur se consacre donc à une époque, un pays (habituellement le sien), à un thème particulier, à une seule émission, voire à un seul timbre. En revanche, il attache de plus en plus d'importance à l'état du timbre. Le timbre a en effet son marché, avec ses négociants, ses catalogues, ses cotes. Il est donc normal de distinguer les pièces selon leur qualité. Les timbres oblitérés sont dits « superbes », « très beaux » ou « beaux », en fonction de la taille des marges, de la qualité de la dentelure, de la fraîcheur des couleurs, de la légèreté de l'oblitération, etc. Les timbres « défectueux » ont un gros défaut apparent et sont invendables. Pour les timbres neufs, la tendance fait préférer les timbres à gomme intacte, qui n'ont jamais été fixés à un album par l'intermédiaire d'une « charnière » gommée. Cette mode qui concerne la partie non visible du timbre est critiquée avec raison. Elle s'impose toutefois pour tous les timbres émis depuis 1940, d'autant plus que les amateurs collectionnent maintenant leurs timbres à l'intérieur de pochettes en plastique laissant le verso des timbres intact.
Timbres neufs ou oblitérés ?
Les timbres neufs, n'ayant jamais servi, sont plus plaisants ; leur cote est habituellement plus élevée ; ils se revendent bien, car on en apprécie facilement la valeur marchande. On peut leur reprocher leur difficulté de conservation en climat humide, la possibilité de trucage (regommage), et surtout le fait même que, n'ayant jamais servi, ils présentent un intérêt peu philatélique. Les timbres oblitérés échappent à ces critiques. Mais ils sont souvent enlaidis par leur oblitération. Leur cote est la plupart du temps beaucoup plus faible que celle des timbres neufs, la décote à la revente plus importante et, à l'exception des timbres « classiques », leur valeur est plus difficile à apprécier et leur revente plus hasardeuse. De plus, aucune oblitération n'étant par définition semblable, chaque timbre devrait être examiné et apprécié séparément. Pour les petites valeurs classiques, comme le 20 centimes Empire, qui a été émis à des milliards d'exemplaires (les numéros 14, 22 et 29 du catalogue Yvert et Tellier), la valeur marchande est normalement très faible, mais peut être très fortement augmentée en fonction de la rareté de l'oblitération.
La constitution d'une collection
Très souvent, le point de départ d'une collection est un héritage ou un don. Le collectionneur achète les émissions modernes aux guichets de la poste, se procure les petites pièces par troc dans les clubs philatéliques qui font circuler les carnets d'échanges. Il achète les pièces plus rares auprès de négociants qui sont en principe affiliés à la C.N.E.P. (Chambre française des négociants et experts en philatélie) ou à l'occasion de ventes aux enchères ou sur offres. Il fait expertiser les pièces d'un certain prix, qui sont simplement signées, ou font l'objet d'un certificat descriptif avec photographie. Si la collection de timbres ne connaît pas a priori de limite, il apparaît néanmoins clairement que le critère « philatélique » prime : les timbres ou documents affranchis doivent être des éléments normaux de l'activité postale. Le collectionneur se détourne habituellement[...]
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Écrit par
- Jacques HANOUNE : directeur de recherche, INSERM U 99
Classification
Média
Autres références
-
CIO (Comité international olympique)
- Écrit par Pierre LAGRUE
- 10 359 mots
La commission de philatélie, numismatique et memorabilia olympiques est chargée de diffuser l'idéal olympique en promouvant dans le monde entier l'intérêt pour les timbres, les pièces de monnaie et les objets commémorant les jeux Olympiques. Rappelons que les premiers timbres furent émis dès 1895,...