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HERREWEGHE PHILIPPE (1947- )

À la fin des années 1960, la musicologie s'est imposée comme une composante fondamentale de l'interprétation de la musique ancienne. Le Belge Philippe Herreweghe fut l'un des pionniers de cette nouvelle approche. Chef de chœur à l'origine, il a rapidement élargi son champ d'action au répertoire instrumental pour devenir l'une des références en matière d'interprétation des musiques ancienne et baroque.

Un musicien autodidacte

Né à Gand le 2 mai 1947, Philippe Herreweghe fait ses études musicales au conservatoire de sa ville natale, où il travaille notamment le piano avec Marcel Gazelle. À partir de 1961, il est répétiteur du chœur d'enfants au collège des jésuites de Gand. Mais son père, médecin, le pousse vers la médecine ; en 1973 et 1974, il est assistant de psychiatrie à l'université de Gand, tout en travaillant l'orgue au conservatoire avec Gabriel Verschraegen. C'est l'époque où il fait la connaissance du claveciniste et organiste Johan Huys, qui le fait entrer dans le cercle des frères Wieland, Sigiswald et Barthold Kuijken, pionniers de l'interprétation sur instruments d'époque.

Mais c'est la direction chorale qui attire Herreweghe : il a fondé le Collegium Vocale de Gand en 1969 et collabore avec Ton Koopman (Passion selon saint Jean de Jean-Sébastien Bach) puis avec Gustav Leonhardt. En 1975, il termine ses études de clavecin au Conservatoire de Gand dans la classe de Johan Huys. Philippe Herreweghe reste cependant essentiellement un autodidacte, un trait qui caractérise nombre d'interprètes de sa génération.

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Écrit par

  • : chef d'orchestre, musicologue, producteur à Radio-France

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