- 1. Principe de l'appareil photographique numérique
- 2. Les différents types d'appareils
- 3. Le capteur
- 4. Convertisseur analogique/numérique
- 5. Le DSP (« digital signal processor »), processeur de traitement du signal numérique
- 6. Mémoire tampon ou « buffer »
- 7. Stockage de l'information
- 8. Particularités des appareils numériques
- 9. Bibliographie
PHOTOGRAPHIE Appareils photographiques numériques
Le DSP (« digital signal processor »), processeur de traitement du signal numérique
Le DSP peut être comparé à un logiciel de traitement de l'image à part entière qui va, de manière automatique, traiter le fichier et l'optimiser à l'intérieur de l'appareil, et ce de manière quasi transparente pour l'utilisateur. Il possède plusieurs fonctions :
– Le nettoyage. Lorsque le CCD n'a pas enregistré toute l'information, le DSP va simplement analyser la structure du fichier et combler les trous en utilisant l'interpolation.
– L'interpolation. Lorsque chaque pixel ne possède qu'une seule information colorée (rouge, vert ou bleu), le DSP recrée les trois composantes en interrogeant les pixels adjacents. Sur les dos « 3 shoots », le DSP recompose l'image colorée à partir des trois fichiers monochromes.
– La gestion de la chromie. Le respect des couleurs est un facteur primordial en prise de vue numérique, et ce pour deux raisons : tout d'abord, le capteur est nettement moins tolérant que le film vis-à-vis des défauts d'illuminant (couleur des sources lumineuses) ; ensuite, il n'y a, par définition, aucune correction en laboratoire. Un fichier issu d'un appareil numérique doit être exploitable tel quel par n'importe quelle machine de tirage, même une petite imprimante couleur domestique. Tout comme en vidéo, la balance des blancs est sous la responsabilité du DSP : soit l'opérateur sélectionne le type de source (lumière du jour, lampe tungstène, tube fluorescent), soit il laisse l'appareil choisir en mode automatique.
– La compression. En photographie numérique, les fichiers sont de type bitmap (carte de points). Ils sont rapidement volumineux (plusieurs mégaoctets) si l'on travaille en haute définition, et la compression permet de gagner de l'espace pour le stockage. C'est la norme JPEG (Joint Photographic Expert Group) qui est la plus fréquemment utilisée pour ses remarquables performances, même s'il s'agit d'une méthode dite « destructive ». Plus la compression est poussée, plus le fichier est allégé, mais plus on perd d'information. Les algorithmes sont extrêmement sophistiqués, et ils doivent osciller entre rapidité et performance, deux notions souvent antinomiques en informatique.
– Le référencement. Chaque fichier image est accompagné de tous les paramètres de prise de vue ainsi que de la date et de l'heure de l'opération. Ces index serviront aux logiciels de navigation image (les Browsers), ainsi qu'au laboratoire.
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Écrit par
- Maxime CHAMPION : photographe indépendant, journaliste, consultant
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Médias
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