- 1. Organisations des laboratoires
- 2. Le tri des films et leur collage en galette
- 3. Machines de traitement des films
- 4. Les tireuses
- 5. Les développeuses papier
- 6. Inspection de la qualité des tirages
- 7. Finition des ordres clients
- 8. Contrôle de la qualité des chimies et des tireuses
- 9. Bibliographie
PHOTOGRAPHIE Matériels de traitement argentique
Il existe deux marchés bien séparés de la photographie : le marché des photographes amateurs et le marché des photographes professionnels. Les laboratoires, couvrant en partie ou en totalité ces deux marchés, sont utilisateurs depuis de nombreuses années d'équipements, le plus souvent hybrides analogiques-numériques, qui leur permettent de développer les films et d'effectuer des tirages, en corrigeant au besoin la couleur et la densité, ou des agrandissements, à partir de négatifs – couleurs ou noir et blanc – et de diapositives.
Chaque année, plusieurs milliards de films sont développés dans le monde. En France, deux acteurs principaux se partagent ces marchés : les laboratoires de façonnage industriels (au nombre de 46, assurant 69 p. 100 des marchés) et les mini-laboratoires (quelque 4 000, avec 31 p. 100 des marchés). Traitant quelque 123 millions de films par an, ils utilisent plus de 70 millions de mètres carrés de papier photographique pour produire environ 4,5 milliards de tirages 10 cm × 15 cm. Il est bien évident que, pour exposer et développer ce papier, l'agrandisseur et la cuvette du photographe amateur sont exclus. Des matériels de plus en plus automatisés ont dû être mis en place pour répondre à ces besoins. Le marché professionnel (mode, publicité...) est, quant à lui, traité dans des structures spéciales qui sont aujourd'hui entièrement numérisées (cf. photographie - Matériels de traitement numérique).
Organisations des laboratoires
Un minilaboratoire est une boutique de proximité équipée d'un matériel, le « minilab », lui permettant de développer et de tirer sur place les films des clients. Généralement installé en centre-ville ou dans les galeries marchandes, il peut développer les pellicules des clients en une heure, le prix des tirages étant en rapport avec les services rendus. Il traite entre 10 et 200 films par jour. Le film, déposé par le client, est aussitôt introduit dans la machine de développement, exposé sur la tireuse puis le papier photographique est immédiatement développé sur la machine papier intégrée au minilab. La qualité des tirages est examinée et ceux-ci sont refaits en cas de défauts. L'ordre du client est valorisé, puis mis en attente à la disposition du client.
Un laboratoire de façonnage est une entreprise industrielle travaillant pour les magasins dépourvus d'équipements, les grandes surfaces et les comités d'entreprise. Il assure un service complet porte-à-porte entre 6 et 24 heures. Un des points essentiels pour un laboratoire est le ramassage des pochettes dans les différents points de ventes travaux. Le prix des tirages est inférieur à celui des minilaboratoires. Un tel laboratoire traite entre 3 000 et 8 000 films par jour. Les phases de traitement des films sont les mêmes que dans un minilab, mais celles-ci sont entièrement automatisées, grâce à l'utilisation de matériels sophistiqués, afin d'assurer un tel débit (fig. 1).
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- André CHABANETTE : enseignant à l'École nationale supérieure Louis-Lumière, spécialiste des systèmes et produits numériques et argentiques
Classification
Médias
Autres références
-
DÉTECTEURS DE PARTICULES
- Écrit par Pierre BAREYRE , Jean-Pierre BATON , Georges CHARPAK , Monique NEVEU et Bernard PIRE
- 10 978 mots
- 12 médias
Les détecteurs à visualisation permettent de matérialiser les trajectoires de particules ionisantes et de les photographier ; on peut ensuite procéder à un examen visuel du résultat. Seules les particules chargées sont ionisantes et leur trajectoire peut donc être directement observée. Les particules... -
ALINARI LES
- Écrit par Elvire PEREGO
- 1 435 mots
- 2 médias
La révolution du regard et de l'imaginaire engendrée au xixe siècle par l'invention de la photographie, trouve une illustration éclatante dans l'aventure de la dynastie Alinari.
Fondé entre 1852 et 1954, à Florence, l'atelier Alinari constitue un trésor que les historiens de l'art...
-
ARCHÉOLOGIE (Méthodes et techniques) - L'archéologie aérienne
- Écrit par Roger AGACHE
- 6 014 mots
- 1 média
Longtemps, archéologues et historiens se sont contentés de demander à la photographie aérienne une image globale, plus complète, plus précise, des monuments ou des sites archéologiques, qui les replace dans leur environnement naturel et humain. Depuis quelques années, le recours à la photo aérienne...
-
ARCHÉOLOGIE SOUS-MARINE
- Écrit par Patrice POMEY et André TCHERNIA
- 8 399 mots
- 5 médias
...techniques classiques – triangulation ou visées et mesures de détail –, un temps presque toujours incompatible avec les conditions de la plongée sous-marine. C'est pourquoi la photographie – qui utilise le seul avantage que possède le fouilleur sous-marin par rapport au fouilleur terrestre : la possibilité... - Afficher les 65 références