- 1. Les équipements des amateurs
- 2. Le tirage numérique
- 3. L'incidence des nouvelles technologies pour les « mini-laboratoires » et les revendeurs spécialisés
- 4. L'incidence des nouvelles technologies pour les laboratoires de façonnage
- 5. Les nouveaux équipements des laboratoires de façonnage
- 6. Les nouvelles technologies utilisées
- 7. Technologies des sources d'exposition
- 8. Technologies des sources d'obturation
PHOTOGRAPHIE Matériels de traitement numérique
Les matériels de traitement pré-numérique des images sont apparus avec le premier appareil photographique vidéo-analogique, le Mavica, présenté par Sony en 1981. Cet appareil, considéré à tort comme le premier appareil photographique numérique, était muni d'un capteur CCD (charge coupled device) et enregistrait des images analogiques (et non pas encore numériques) sur un nouveau support, une disquette magnétique miniature. Les premiers appareils photographiques véritablement numériques ont été commercialisés en 1988 au Japon (Fuji DS-1P).
Les scanners à plat, les logiciels, les graveurs de CD et les imprimantes en couleurs se sont démocratisés ; les prix sont devenus accessibles à tous les amateurs avertis, leur donnant la possibilité d'analyser, de stocker et de tirer les images en qualité photographique sur du papier à jet d'encre. Les professionnels de l'image, malgré leurs réticences vis-à-vis de ces nouvelles technologies encore mal connues et mal maîtrisées, n'ont pas été oubliés. Pour répondre aux attaques lancées contre les procédés analogiques vidéo considérés de qualité médiocre, les fabricants leur ont proposé des stations de numérisation des films et des diapositives avec transfert sur CD-ROM au format photo CD (format de fichier numérique de haute qualité avec compression des données mais sans pertes d'informations). Ce procédé, développé en 1990 par Philips et Kodak, a été accompagné par la mise au point du premier CD-ROM-XA (eXtended architecture, architecture étendue) multisessions en écriture. Les professionnels sont passés, à la fin du xxe siècle, au tout numérique : appareils reflex, station de traitement des images, stockage sur CD et sur Internet. Les laboratoires de façonnage industriels et les mini-laboratoires (« minilabs »), assurant les différentes étapes de traitement des films argentiques pour leurs clients, ont investi dans des équipements numériques afin de proposer de nouveaux services pour répondre aux besoins du public. Les fabricants d'appareils photographiques ont mis sur le marché des appareils numériques de hautes performances (capteurs matriciels avec des résolutions supérieures à 2 mégapixels pour les amateurs et 16 mégapixels et plus pour les professionnels) à des prix accessibles. Ces images numériques, codées en binaire, sont comprises par les ordinateurs et peuvent donc être traitées, manipulées, agrandies automatiquement ou manuellement sur des équipements spécialisés ou des ordinateurs de plus en plus sophistiqués.
Les équipements des amateurs
L'appareil photographique numérique n'utilise plus de film comme surface sensible mais un capteur monochrome, de type CCD (charge coupled device) ou CMOS (complementary metal oxide semiconductor), équipé de filtres couleurs généralement rouge (R), vert (V) et bleu (B) [cf. photographie -Appareils photographiques numériques]. Il possède de nombreux avantages de par ses caractéristiques, comme son ordinateur embarqué avec son ou ses processeurs qui permettent de traiter rapidement les fichiers images de plus en plus lourds.
L'imprimante à jet d'encre est l'alliée indispensable de l'appareil photographique numérique. Elle peut être connectée à un ordinateur, qui utilise un logiciel d'édition et de retouche photographique, ou accepter directement les cartes mémoires des appareils photographiques grâce à un lecteur intégré.
Le scanner à plat prend également une place de choix pour l'analyse (numérisation) d'un document à insérer dans un texte ou l'analyse et le tirage de photographies. Tous ces documents ou images peuvent être gravés sur CD. Le choix de la résolution optique est important : un minimum de 300 DPI (dot per inch) ou PPP (points par pouce) pour un original de 10 cm de largeur est recommandé. La densité optique devra être voisine[...]
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Écrit par
- André CHABANETTE : enseignant à l'École nationale supérieure Louis-Lumière, spécialiste des systèmes et produits numériques et argentiques
Classification
Médias
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