- 1. Capteurs matriciels
- 2. Conversion analogique-numérique
- 3. Traitement du signal numérique
- 4. Mémoire temporaire ou buffer
- 5. Choix du format du fichier et de la résolution de l'image
- 6. Stockage des fichiers images
- 7. Particularités et fonctions originales des appareils numériques
- 8. Bibliographie
PHOTOGRAPHIE Procédés de prise de vue numérique
Choix du format du fichier et de la résolution de l'image
Choix du format du fichier
Sur les appareils de moyenne et haute gammes, l'utilisateur a généralement le choix de la résolution de l'image (dont dépendra le poids du fichier) et du format d'écriture du fichier. Les formats les plus courants sont le JPEG (joint photographic expert group), le TIFF (tagged image file format) et le RAW (rules as written).
JPEG est le format standard de compression d'images le plus utilisé sur les appareils numériques. Il est fondé sur le codage des couleurs. Sachant qu'un appareil photographique numérique restitue 16,7 millions de nuances de couleurs et que l'œil humain n'en perçoit que 1 million, la compression JPEG réduit donc le nombre d'informations concernant les couleurs. L'information concernant la luminosité étant plus importante que l'information couleur, la plupart des pixels stockent ici uniquement l'information luminosité. Lorsque le fichier JPEG est ouvert, la couleur manquante est automatiquement calculée à partir de l'information existante. Cette compression a un taux qui est réglable mais fixé, sur chaque appareil, à 4, 8 ou 16. Elle est dite destructive puisque certaines informations ne sont pas restituées lors de la décompression du fichier.
Le TIFF est un format graphique également très utilisé. Comme le JPEG, il permet un échange facile des images entre les différentes plates-formes (Macintosh, PC, Unix). Le standard TIFF a été défini par Microsoft, Hewlett-Packard et Aldus. Les fichiers, relativement volumineux, peuvent toutefois être compressés sans aucune perte d'information (compression LZW, pour Lempel-Ziv-Welch).
RAW est un format haute résolution beaucoup plus compact que le format TIFF (fichiers 60 p. 100 plus petits qu'un RVB TIFF non compressé). Ce fichier sera exporté et traité par un logiciel externe à l'appareil et fourni par le constructeur de l'appareil. Le traitement de l'image peut être plus complexe puisqu'il s'appuie sur le processeur d'un ordinateur qui est plus puissant que celui de l'appareil photographique.
Un fichier JPEG de 1 mégaoctet (Mo) et au taux de compression 4 (aussi noté 1/4) pèsera 6 Mo au format TIFF (non compressé) et 3 Mo au format RAW (non compressé). RAW, utilisé par les spécialistes de l'image, est le format le mieux adapté à la pratique du laboratoire numérique. L'image n'a pas subi de compression et la profondeur des couleurs est supérieure aux 8 bits du format TIFF ou JPEG. Ce fichier au format RAW sera ensuite transformé sur un ordinateur en fichier Bitmap sous 8 bits ou 16 bits et pèsera, respectivement, 7,5 Mo ou 15 Mo. Il sera possible sous ce dernier format, grâce à des logiciels de retouche, de séparer les plans R, V et B, d'intégrer dans l'image des légendes ou un copyright, de crypter les données...
Choix de la résolution de l'image
Le choix entre le taux de compression, l'espace mémoire utilisé et la rapidité de transmission ou d'exécution est souvent difficile à faire mais il devra toujours répondre à la question : quelle sera l'utilisation de cette image ? Si l'amateur souhaite réaliser des tirages 10 cm × 15 cm à partir de son fichier numérique, une résolution comprise entre 200 et 300 DPI (dot per inch, point par pouce) donnera des tirages de bonne qualité. Pour un tirage de grande qualité ou un agrandissement, il sera nécessaire d'augmenter la résolution jusqu'à 400 DPI. Cette résolution de tirage, exprimée en DPI, est directement liée au nombre de photosites présents sur le capteur.
Si un appareil photographique numérique présente les caractéristiques techniques indiquées dans le tableau 2, comment l'utilisateur doit-il choisir la résolution de l'image s'il souhaite réaliser des tirages 10 cm × 15 cm à une[...]
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Écrit par
- André CHABANETTE : enseignant à l'École nationale supérieure Louis-Lumière, spécialiste des systèmes et produits numériques et argentiques
Classification
Médias
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