PONEY

Petit cheval domestiqué très rustique utilisé surtout pour l'équitation enfantine. Classe : Mammifères ; ordre : Périssodactyles ; famille : Équidés.

Les poneys possèdent un corps trapu, une tête ramassée et des membres épais. Leur robe peut être tachetée ou unie, de couleur baie, alezane ou blanche, en fonction de la sélection effectuée par l'homme. Leur taille est extrêmement variable suivant les races : 50 centimètres au garrot pour le falabella, de 70 à 100 centimètres pour le shetland, 1,50 mètre pour le frison, le connemara ou le henson.

Résistants, ils s'élèvent sans difficultés, souvent parmi les bovins ou les ovins. Leur reproduction est identique à celle de tous les chevaux, dont ils partagent l'origine. Ces animaux, autrefois appelés petits chevaux, ont pris le nom de poneys (du français poulenet, petit poulain) au début du xix^e siècle. À cette époque, ils étaient surtout utilisés comme animaux de trait. Aujourd'hui, grâce au développement de l'équitation, l'élevage du poney a pris un certain essor.

Le cheptel français compte environ de 50 000 à 100 000 poneys selon que l'on prend en compte ou non les croisements de poneys avec de petits chevaux (le produit étant appelé poney croisé).

Les principales races sont :

– le shetland (originaire d'Écosse), qui tractait au xix^e siècle les wagonnets de charbon dans les mines britanniques en raison de sa robustesse et de sa petite taille, et qui est aujourd'hui particulièrement adapté aux enfants qui veulent s'initier à l'équitation ;

– le pottock, qui vit encore en liberté dans les montagnes du Pays basque et qui accepte facilement l'attelage ;

– le landais, bon trotteur ;

– le mérens (originaire des montagnes ariégeoises), qui est encore utilisé pour les travaux agricoles ;

– le haflinger (originaire d'Autriche) qui est recherché pour sa beauté ;

– le connemara (originaire d'Irlande) utilisé en compétition...

Longtemps réservés aux enfants, les poneys trouvent aujourd'hui des utilisations familiales telles que l'attelage de travail ou de loisir.

— Marie-Claude BOMSEL