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PRÉCIPITATIONS, météorologie

Rosée

La rosée se traduit par des gouttelettes d'eau perlant aux feuilles et aux tiges des arbustes, décorant la végétation au voisinage du sol.

La production de ce phénomène exige deux conditions : une nuit claire permettant au sol de se refroidir, par rayonnement, au-dessous du point de rosée, des vents pratiquement nuls pour éviter le brassage de l'atmosphère.

Par ciel très clair, la nuit, en l'absence de nuages formant écran, le sol et sa végétation émettent de la même façon qu'un corps noir, le maximum d'émission ayant lieu vers 10 micromètres, précisément là où une importante fenêtre de transparence existe dans le spectre de la vapeur d'eau. L'air en contact direct avec le sol va se refroidir et sa stabilité dans les quelques décimètres au-dessus du sol le met à l'abri des échanges turbulents avec l'air plus chaud des couches élevées, si le vent demeure toutefois suffisamment faible.

La végétation et les appendices naturels du sol formant radiateurs de déperdition atteignent ainsi la température du point de rosée et condensent à leur surface, sous forme de gouttelettes, la vapeur d'eau disponible dans l'atmosphère ambiante.

Après les premières heures d'insolation, l'échauffement direct du sol et de la végétation, et la turbulence qui en résulte échauffent l'air des basses couches et revaporisent la rosée formée la nuit ou aux premières heures du matin.

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Écrit par

  • : ingénieur général de la Météorologie nationale

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Médias

Précipitations : pluie, neige et grêle - crédits : Encyclopædia Universalis France

Précipitations : pluie, neige et grêle

Pluie - crédits : Gideon Mendel/ Corbis/ Getty Images

Pluie

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Vitesses de chute des gouttes de pluie

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