PREMIÈRES MACHINES DE GUERRE ET ARTILLERIE NÉVROBALISTIQUE (repères chronologiques)
— 397 Le tyran de Syracuse Denys l'Ancien assiège Motyé, en Sicile, avec un grand appareil de machines de siège : outre une tour de six étages, il utilise notamment des catapultes contre la ville et la flotte de secours carthaginoise.
— 332 Diadès et les ingénieurs d'Alexandre le Grand développent les engins de siège et l'artillerie pour assiéger Tyr, en Phénicie. Les défenseurs utilisent quant à eux des machines pour briser l'effet de ces projectiles.
— 305 L'ingénieur Épimachos d'Athènes construit une hélépole pour le siège de Rhodes par Démétrios Poliorcète : il s'agit d'une haute tour bélière (44 m), blindée de plaques de fer et armée d'artillerie névrobalistique.
— 214 Archimède assure la défense de Syracuse contre les Romains en multipliant les engins névrobalistiques et les techniques à base scientifique, tels les miroirs ardents pour incendier la flotte romaine.
— 53-— 51 César utilise l'artillerie névrobalistique pour la conquête de la Gaule. L'équipement des légions romaines en machines de guerre sera accru sous l'Empire pour compenser la faiblesse du recrutement de l'armée.
xe siècle Les ingénieurs byzantins multiplient les traités militaires qui développent les questions d'artillerie.
xiie siècle L'Occident chrétien redécouvre l'artillerie névrobalistique après les premières croisades. L'empereur Frédéric Ier Barberousse l'introduit dans son armée et le roi d'Angleterre Richard Cœur de Lion en dote sa flotte.
xive siècle Les premiers canons attestés sont forgés à Gand en 1313. Dans la seconde moitié de ce siècle, l'artillerie à poudre a supplanté l'artillerie à jet mécanique.
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Écrit par
- Patrice BRET : chercheur honoraire au centre Alexandre Koyré, EHESS-CNRS-MNHN, Paris
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