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PREMIERS BREVETS DE CIRCUITS INTÉGRÉS

À partir du milieu des années 1950, les semiconducteurs (diodes et transistors) sont venus progressivement remplacer les tubes électroniques. De plus faible dimension, ils sont très supérieurs en termes de rendement énergétique, de longévité, de fiabilité (problème crucial dans un ordinateur) et aussi de potentiel économique, puisque l'automatisation de leur production est beaucoup plus facile. Un progrès décisif est accompli avec l'invention des premiers circuits intégrés par l'Américain Jack S. Kilby de la société Texas Instruments (brevet en 1959) – qui utilise le germanium comme semiconducteur – et, parallèlement, par l'Américain Robert Noyce de la société Fairchild (brevet 1959) qui, lui, emploie le silicium. Ainsi, au lieu de souder individuellement chaque transistor sur une plaque pour former un circuit, on grave l'ensemble du circuit sur une pastille homogène de semiconducteur.

L'intégration, c'est-à-dire le nombre de transistors par millimètre carré de circuit, progressera rapidement : elle passera de 10 (circuits SSI, small scale integration) à près de 100 transistors (circuits MSI, middle scale integration) par millimètre carré à la fin des années 1960, à près de 100 000 transistors (circuits LSI, large scale integration) à la fin des années 1970 et à plus de 100 000 (circuits VLSI, very large scale integration) à la fin des années 1980. Cette intégration accroît continuellement la puissance des ordinateurs ; elle contribue à la baisse de leur prix et à leur miniaturisation. Cette évolution aboutit en 1971 à la mise au point du microprocesseur.

— Pierre MOUNIER-KUHN

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