PSILOPHYTES
Les Psilophytales
Le Psilophyton princeps signalé en 1844 fut la première Psilophyte décrite (J. W. Dawson, 1856). Le Psilophyton princeps se trouvait en abondance dans le Dévonien inférieur de la baie de Gaspé (Canada) près d'Aiguillon, à l'est du Cap-aux-Os, et dans le Dévonien supérieur de New York.
Les tiges dressées dichotomes ont des extrémités circinées et sont dépourvues de feuilles. Elles portent des poils spiniformes pluricellulaires terminés soit par une pointe aiguë, soit par une sorte de glande, et des sporanges isolés, latéraux et pédonculés disséminés çà et là.
L' Asteroxylon mackiei découvert par Kidston et Lang en 1920, associé au Rhynia major, consiste en un rhizome nu souterrain, porteur de rameaux dressés dichotomes couverts de petits appendices resserrés, émanations ressemblant à des microphylles. Ces tiges dressées se prolongent (mais la connexion est seulement supposée) par des axes lisses, dichotomes, porteurs de sporanges isosporés orthotropes, à déhiscence mécanique. Isolées, ces parties fertiles sont désignées par le genre de forme Nothia.
L'Asteroxylon mackiei est parfois classé parmi les Lycophytes.
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Écrit par
- Édouard BOUREAU : membre de l'Académie des sciences, professeur émérite à l'université de Paris-VI-Pierre-et-Marie-Curie
Classification
Autres références
-
RHIZOÏDE
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 100 mots
Les cormophytes les plus primitifs ( bryophytes, psilophytes) sont dépourvus de racines. Pourtant ce sont des végétaux terrestres qui puisent dans le sol certains éléments nutritifs (même si l'eau pénètre directement, en milieu très humide, toutes les parties de la plante). Cette fonction d'absorption...