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RAP, musique

Wu-Tang Clan, le renouveau new-yorkais

Quand sort à la fin de l’année 1993 le premier album du Wu-Tang Clan Enter the Wu-Tang (36 Chambers), le rap californien est au sommet de sa gloire. Les MC de Staten Island – quartier qu’ils ont rebaptisé « Shaolin » en référence aux films de kung-fu dont ils sont friands – vont redorer le blason de New York avec un son brutal, d’apparence primitive, mais très efficace, signé RZA. De son vrai nom Robert Diggs, il est avec Method Man et Raekwon l’un des leaders de cette hydre à neuf têtes qui donne un coup de fouet au rap américain. Leur second album Wu-Tang Foreversort en 1997 et se place directement en tête des ventes. Selon une stratégie conçue dès leurs débuts, les rappeurs multiplient les albums en solo sur divers labels : Method Man chez Def Jam, RZA et son groupe Gravediggaz chez Gee Street, Ol’ Dirty Bastard (ODB) chez Elektra, Raekwon chez Loud. La mort d’ODB en 2004 marque le déclin de ce collectif.

<em>Ghost Dog</em>, J. Jarmusch - crédits : Abbot Genser/ Artisan Pics / The Kobal Collection/ Aurimages

Ghost Dog, J. Jarmusch

RZA a diversifié ses activités, notamment au cinéma en produisant des BO pour Jim Jarmusch (Ghost Dog, 1999) et Quentin Tarantino (Kill Bill, 2003 et 2004) mais aussi en réalisant le film de kung-fu The Man WithThe IronFists (2013), qu’il a également coécrit.

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Médias

Public Enemy - crédits : Mark Allan/ AP/ SIPA

Public Enemy

<em>Ghost Dog</em>, J. Jarmusch - crédits : Abbot Genser/ Artisan Pics / The Kobal Collection/ Aurimages

Ghost Dog, J. Jarmusch

The Roots au « Tonight Show Starring Jimmy Fallon », 2016 - crédits : Andrew Lipovsky/ NBC/ NBCU Photo Bank/ Getty Images

The Roots au « Tonight Show Starring Jimmy Fallon », 2016

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