- 1. Les origines du hip-hop
- 2. Le premier âge d’or du rap
- 3. Le raz-de-marée gangsta
- 4. East Coast versus West Coast
- 5. Wu-Tang Clan, le renouveau new-yorkais
- 6. Le rap sudiste
- 7. The Roots et the Soulquarians
- 8. Le cas Eminem
- 9. Le rap nord-américain des années 2010
- 10. Le rap français
- 11. Bibliographie
RAP, musique
Wu-Tang Clan, le renouveau new-yorkais
Quand sort à la fin de l’année 1993 le premier album du Wu-Tang Clan Enter the Wu-Tang (36 Chambers), le rap californien est au sommet de sa gloire. Les MC de Staten Island – quartier qu’ils ont rebaptisé « Shaolin » en référence aux films de kung-fu dont ils sont friands – vont redorer le blason de New York avec un son brutal, d’apparence primitive, mais très efficace, signé RZA. De son vrai nom Robert Diggs, il est avec Method Man et Raekwon l’un des leaders de cette hydre à neuf têtes qui donne un coup de fouet au rap américain. Leur second album Wu-Tang Foreversort en 1997 et se place directement en tête des ventes. Selon une stratégie conçue dès leurs débuts, les rappeurs multiplient les albums en solo sur divers labels : Method Man chez Def Jam, RZA et son groupe Gravediggaz chez Gee Street, Ol’ Dirty Bastard (ODB) chez Elektra, Raekwon chez Loud. La mort d’ODB en 2004 marque le déclin de ce collectif.
RZA a diversifié ses activités, notamment au cinéma en produisant des BO pour Jim Jarmusch (Ghost Dog, 1999) et Quentin Tarantino (Kill Bill, 2003 et 2004) mais aussi en réalisant le film de kung-fu The Man WithThe IronFists (2013), qu’il a également coécrit.
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Écrit par
- Olivier CACHIN : journaliste
Classification
Médias
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