Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

GIEC (5e RAPPORT D'ÉVALUATION DU)

Des émissions anthropiques de gaz à effet de serre de plus en plus élevées

Les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines ont continué à augmenter entre 1970 et 2010, pour atteindre leur valeur la plus élevée au cours de la dernière décennie. Pour 78 %, elles résultent de l’usage des combustibles fossiles, les croissances économique et démographique continuant à être les moteurs les plus importants de l’augmentation des émissions de CO2 qui en résultent. La quantité cumulée du CO2 émis depuis le début de l’ère industrielle détermine dans une large mesure le réchauffement moyen à l’horizon de 2100 et au-delà. Envisager de rester au-dessous de 2 °C par rapport aux conditions préindustrielles – objectif adopté par la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques – requiert que le cumul des émissions futures n’excède pas 1 000 milliards de tonnes de CO2, soit une trentaine d’années d’émissions au rythme actuel. Même en tenant compte des incertitudes, ce résultat confirme l’ampleur du défi posé par l’objectif 2 °C qui exige que les émissions aient, en 2050, diminué de 40 à 70 % par rapport à 2010 et que cette diminution se poursuive, pour atteindre des valeurs très faibles, voire négatives, d’ici la fin du xxie siècle.

— Jean JOUZEL

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • : directeur de recherche au Commissariat à l'énergie atomique, directeur de l'institut Pierre-Simon-Laplace des sciences de l'environnement global, président du conseil d'administration de l'institut polaire français Paul-Émile-Victor

Classification

Média

Manchot papou - crédits : S. Estvanik/ Shutterstock

Manchot papou