GIEC (6^e RAPPORT D'ÉVALUATION DU)

Agir au plus vite dans tous les secteurs et avec équité

Les travaux du sixième exercice du GIEC montrent qu’il est désormais urgent d’adopter les solutions d’adaptation et d’atténuation des émissions qui sont disponibles et dont les bénéfices ont été démontrés. En restaurant et préservant les écosystèmes terrestres et océaniques, les plantes et les animaux ont une plus grande chance de s’adapter ou résister au changement climatique. Préserver et restaurer la nature aidera à réguler le climat, à fournir de l’eau propre et salubre, à lutter contre les ravageurs et les maladies et à polliniser nos cultures. Cependant, cela ne suffira pas. Pour assurer une planète saine et habitable pour tous, il faut transformer fondamentalement les modes de vie des pays fortement émetteurs. Les meilleurs leviers identifiés sont ceux portant sur la mobilité (transport) et l’alimentation, leur activation pouvant également générer des bénéfices sur la santé. Cela doit impérativement s’accompagner de politiques ambitieuses, d’une offre de biens et services utilisant moins de matières premières et d’énergie, et d’une diminution de la consommation. Des changements profonds doivent donc s’opérer dans tous les secteurs et, en premier lieu, dans ceux de l’énergie, de l’industrie et de l’agriculture, mais aussi dans les finances. Il est aussi indispensable de revoir la façon dont les villes et les infrastructures sont planifiées et construites.

Agir dès maintenant dans les pays développés est le seul moyen d’assurer un développement durable permettant notamment l’accès aux ressources élémentaires dans les pays où ce n’est pas encore acquis. Ces enjeux d’équité à l’échelle internationale, mais aussi au sein de chaque nation, dans le déploiement des solutions d’adaptation et d’atténuation sont fondamentaux pour réussir un développement soutenable. La coopération entre États est un élément clé pour y parvenir.