Rigoletto, VERDI (Giuseppe)
Langage
Jusqu'à Don Carlos (1867), l'orchestre de Verdi se borne le plus souvent à accompagner les chanteurs à la manière d'une «grande guitare» (l'expression est du compositeur). Puis Verdi commence à exploiter son talent de symphoniste, qui s'épanouit dans les œuvres ultérieures. L'air s'intègre alors dans une organisation dramatique fondée sur un souple amalgame de thèmes variés, sur un rapport plus subtil entre la voix et l'orchestre, en attendant la totale liberté que l'on trouve dans Otello.
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Écrit par
- Alain FÉRON : compositeur, critique, musicologue, producteur de radio