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RIZ

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Des rendements par unité de main-d’œuvre très souvent limités

L’essentiel de la production mondiale de riz est réalisé, contrairement à celles de blé et de maïs, dans le cadre de très petites exploitations paysannes couvrant au plus quelques hectares et souvent moins. Dans ces conditions, la productivité par personne ne peut être que modeste. La mécanisation de la riziculture demeure en outre plus délicate que pour les autres céréalicultures. Au Japon et en Corée du Sud, les riziculteurs ont recours à une petite mécanisation (motoculteurs et tracteurs de petite taille). Dans les autres pays industrialisés (Union européenne, Australie, États-Unis), l’utilisation de tracteurs de forte puissance est courante, mais elle implique que le fond des rizières soit suffisamment solide. Afin d’obtenir, à l’intérieur des casiers rizicoles, les surfaces les plus planes possible, le recours au laser dans les travaux de nivellement y est devenu fréquent. Ces rizicultures européennes et nord-américaines sont celles qui présentent les productivités par homme les plus élevées, souvent de plus de mille fois par rapport à celles des petites paysanneries traditionnelles de l’Asie.

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Écrit par

  • : professeur émérite à l'université de Paris-Ouest-Nanterre-La Défense, membre de l'Académie d'agriculture de France

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Épis de riz, Japon - crédits : 	Akira Kaede/ Getty Images

Épis de riz, Japon

Rizières dans le Yunnan (Chine) - crédits : Yann Layma/ Getty Images

Rizières dans le Yunnan (Chine)

Rizières aux Philippines - crédits : Jerry Alexander/ Getty Images

Rizières aux Philippines

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