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ROBOTIQUE HUMANOÏDE ET SANTÉ

L'être humain, un modèle de référence

L'homme devient central dans tout nouveau développement d'un robot humanoïde. En effet, tous deux sont amenés à interagir sous diverses formes, allant de la communication – verbale ou non – à la collaboration effective via un objet physique partagé pour la réalisation d'une tâche (déplacer une table, passer un outil ou un ustensile de cuisine...). De ce fait, les mouvements accomplis par l'être humain sont une source d'inspiration très riche pour la programmation des mouvements des robots humanoïdes et l'enrichissement de leurs capacités motrices. La comparaison entre les mouvements souples et fluides du corps humain et ceux qui sont réalisés par les plus avancés des robots humanoïdes d'aujourd'hui souligne les limites de ces derniers et mettent en perspective les grands défis qui restent à relever dans ce domaine. Par ailleurs, la constitution même de l'être humain – qui est composé d'un squelette osseux par-dessus lequel des muscles sont commandés par un cerveau recevant des informations issues de différents capteurs (yeux, oreilles, peau, oreille interne...) pour générer des ordres moteurs –, peut servir de modèle de référence pour la conception et la réalisation de robots humanoïdes. On parle alors de processus de conception et de commande bio-inspirées.

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Écrit par

  • : professeur des Universités, Laboratoire d'instrumentation et de relations individu-système (L.I.R.I.S.), université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines

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