SAINT-LAURENT
Géographie humaine
Le paysage urbain de la vallée du Saint-Laurent est dominé par le Grand Montréal, qui compte plus de 4 millions d’habitants. Cette prééminence s’illustre par la performance du port et des réseaux de transport métropolitain, le dynamisme de sa base industrielle, son écosystème d’innovation et les ressources en capital-risque. Hors cette agglomération, la vallée est façonnée par un tissu complexe de municipalités urbaines et rurales sans uniformité dans la distribution de la population, où les principaux centres urbains sont Québec, Laval, Gatineau, Longueuil, Sherbrooke, Lévis, Saguenay et Trois-Rivières.
Territoire dominé par de petites et moyennes entreprises, l’axe laurentien est le pôle économique du Québec et constitue un environnement économique diversifié. Les basses terres du Saint-Laurent offrent de vastes terres agricoles qui associent polyculture et élevage, notamment de bovins laitiers. La foresterie demeure un secteur économique important, avec plusieurs usines de pâte et papier implantées à proximité de sources d’approvisionnement en bois (vallée du Saint-Maurice, lac Saint-Jean, vallée de l’Outaouais, est de la région laurentienne et Côte-Nord). Les principales activités de pêche, maritime et intérieure, sont pratiquées sur la rive nord du Saint-Laurent et autour de la péninsule de Gaspé et des Îles-de-la-Madeleine. Alors que le secteur minier se concentre surtout dans l’ouest du Québec, les cantons de l’Est et le long de la fosse du Labrador, la vallée du Saint-Laurent compte pour le quart des établissements de production de matériaux de construction au Canada. Sur le plan industriel, l’axe laurentien est surtout un foyer dynamique d’activités de pointe – aluminerie, aérospatiale, agroalimentaire, sciences de la vie, technologies de l’information et des communications et équipements de transport. Cette puissance manufacturière s’explique par la géographie du Québec, propice à la production hydroélectrique. Les failles en bordure du bouclier canadien présentent des pentes escarpées à toutes les rivières qui le traversent, offrant ainsi plusieurs sites favorables pour la construction de barrages.
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Écrit par
- Claude COMTOIS : professeur titulaire, université de Montréal, Québec (Canada)
Classification
Médias
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