MARNE SECONDE BATAILLE DE LA (15-18 juill. 1918)
C'est la dernière grande offensive allemande de la Première Guerre mondiale. Fort du succès des quatre vastes offensives qu'il a menées en France de mars à juin 1918, le chef du commandement suprême allemand, le général Ludendorff, en lance une nouvelle, mais cette fois destinée à faire diversion, afin d'éloigner les troupes françaises du front des Flandres où il veut pouvoir porter l'attaque décisive. L'offensive de diversion doit lui permettre de s'emparer de Reims et de diviser les armées françaises. Mais le général Foch, chef du commandement interallié, a prévu le mouvement et les Allemands se trouvent confrontés à une résistance et à des contre-attaques françaises auxquelles ils ne s'attendaient pas. Leurs forces franchissent bien la Marne en plusieurs endroits mais ne progressent que faiblement. Des unités britanniques, américaines et italiennes aident les Français à se défendre. Au sud-ouest, pris sous un tir de barrage intense, les Allemands n'avancent que de 10 kilomètres avant de réaliser qu'ils sont pris au piège. Le 18 juillet, l'offensive allemande est annulée, juste au moment où les Alliés lancent une grande contre-offensive. Ils attaquent l'important saillant de la Marne qui s'avance dans leurs lignes, prenant les Allemands par surprise. Trois jours plus tard, les Alliés traversent la Marne, et les Allemands doivent battre en retraite vers leurs précédentes lignes appuyées sur l'Aisne et la Vesle.
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Encyclopædia Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis
Classification
Média
Autres références
-
GUERRE MONDIALE (PREMIÈRE)
- Écrit par Marc FERRO
- 12 473 mots
- 51 médias
Le 15 juillet, Ludendorff tenta alors de marcher sur Paris : cette offensive de la paix (Friedensturm) échoua grâce à une habile manœuvre de repli élastique de Pétain, à l'intervention massive des petits chars Renault, à la coordination de l'armée de terre et de l'aviation. C'est la seconde victoire...